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Karine Delaitre-Korimbocus : la bonne amie des animaux

«Je pleure leurs souffrances et je crie leur détresse car ils n’ont pas de voix et n’ont rien fait pour mériter autant de haine», confie Karine, en parlant de ses petits protégés. 

«Les abandons de chatons et de chiots nouveau-nés sont de plus en plus fréquents. C'est inhumain car nous qui sommes sur le terrain, voyons toute la souffrance qu'endurent ces petits êtres vivants...» C'est avec beaucoup d'amour que Karine Delaitre-Korimboccus nous raconte son engagement pour nos amis les bêtes...

Son cœur se serre à chaque fois qu’elle voit un animal en danger. C’est plus fort qu’elle et elle doit alors tout essayer pour apporter un peu de réconfort à la bête en question. «D’aussi loin que je me souvienne, je faisais toujours une petite place chez moi pour les animaux qui étaient en difficulté. Mon père donnait à manger aux chiens errants qu’il croisait et il avait même ramené à la maison un chaton abandonné une fois. Comme le dit si bien l’adage, l’exemple vient d’en haut, donc j’ai suivi l’exemple», nous confie Karine Delaitre-Korimbocus, pour illustrer son engagement auprès des animaux.

 

Elle est aussi très active sur les réseaux sociaux quand il s’agit de trouver une solution pour venir en aide à une bête qui se retrouve livrée à elle-même. À chaque fois qu’elle est devant une situation, Karine ne se pose aucune question. Très vite, elle a choisi de se donner à fond dans cette activité qui est avant tout de donner une nouvelle chance à un animal. «Tout s’est accentué en 2015, quand j’ai vu un poste sur Facebook sur un animal rescuer qui venait de mettre sur pied une association pour venir en aide aux animaux en détresse. Son équipe et lui avaient organisé une journée de stérilisation à Les Salines. En allant sur place, j’ai pu voir le travail énorme qu’ils faisaient sans rien attendre en retour et c’est là-bas que j’ai fait la connaissance de deux petites chiennes errantes de 4 mois, qui allaient être relâchées après leur stérilisation, faute de famille d’accueil. Je les ai adoptées et ce sont aujourd’hui deux princesses bien dorlotées», poursuit l’amie des bêtes.

 

Aujourd’hui, cette démarche fait partie prenante de sa vie : «Depuis, je suis devenue active sur les réseaux en ce qui concerne les sauvetages d’animaux en détresse. J’ai pu sauver et reloger une cinquantaine d’animaux au cours de ces dernières années. Quand je suis dans l’incapacité de faire moi-même les sauvetages, je demande de l’aide à d’autres animal rescuers ou à certaines ONG, et ils m’aident dans la mesure du possible. Et grâce à ces personnes qui m’ont aidée, plusieurs autres animaux blessés ou abandonnés ont trouvé des familles d’adoption.» Et comment cela se passe dans la pratique ? «Les personnes me contactent via les réseaux sociaux. De même, les membres de ma famille, mes amis ou même certains de mes clients me contactent quand ils voient des animaux abandonnés. Je lance alors des appels à l’aide sur les groupes de sauvetage d’animaux ou j’y vais moi-même. C’est comme cela que je me suis retrouvée, un 1er janvier, chez le vétérinaire avec un chien accidenté que quelqu’un avait vu la veille, allongé sur le bord d’une route depuis plusieurs jours. Il était si content quand il nous a vus, mon époux et moi, venir le sauver. Malheureusement, il a dû être euthanasié car ses blessures étaient trop sérieuses et ne pouvaient être soignées», explique Karine, alarmée par la situation. «Les abandons de chatons et de chiots nouveau-nés sont de plus en plus fréquents. Certaines personnes refusent de faire stériliser leurs animaux et trouvent dans l’abandon une solution de facilité. Cela est inhumain car nous qui sommes sur le terrain, voyons toute la souffrance qu’endurent ces petits êtres vivants. Il y a plusieurs façons d’aider, aller sur place pour faire le sauvetage, être famille d’accueil, sponsoriser, adopter ou simplement partager les posts de demande d’aide. À travers ces actions, j’ai le sentiment d’accomplir une mission. Ces animaux sont gravés dans mon cœur, même ceux que je ne connais pas. Je pleure leurs souffrances et je crie leur détresse car ils n’ont pas de voix et n’ont rien fait pour mériter autant de haine», ajoute Karine.

 

Elle conclut avec un cri du cœur : «Mes chiens et mes chats me rappellent chaque jour que chaque vie sur cette terre compte et que ces sauvetages ne sont pas une perte de temps, bien au contraire. Il ne faut surtout pas oublier que la stérilisation reste la solution pour éviter les abandons...»