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En concert le 8 avril | Julien Clerc : «Dites aux Mauriciens que j'arrive»

L’artiste, qui a bercé toute une génération et qui continue à le faire grâce à ses tubes, sera sur la scène du Trianon Convention Centre le 8 avril, à partir de 18 heures, dans le cadre de sa Tournée des 50 ans (deux pianos). Les tickets sont en vente sur le Rézo Otayo (tel. 466 9999) à Rs 2 000 (VIP), Rs 1 600 (Cat 1), Rs 1 200 (Cat 2) et Rs 800 (Cat 3). En attendant, le chanteur de Fais-moi une place ou encore Ma préférence, nous donne de ses nouvelles.

Vous fêtez vos 50 ans de carrière alors que Maurice vient de célébrer ses 50 ans d’Indépendance. Qu’est-ce que ce chiffre représente pour vous ?

 

Je pense que je suis fier de chanter depuis 50 ans et que, depuis 50 ans, ma musique passe toujours à la radio et cela amuse toujours les gens de venir me voir.

 

Comment qualifieriez-vous ces 50 dernières années ?

 

En dehors de mon métier, ça a été 50 années dans l’histoire du monde, qui ont été peut être plus vite que les 200 années qui les ont précédées… Il y a eu des bouleversements, des changements, en particulier au niveau de la communication, des changements incroyables. C’est une chance d’avoir vécu ces moments-là mais aussi de faire partie de la génération des baby boomers, qui a fait que l’on a eu 20 ans… À un moment… Je ne sais pas s’il y a d’autres générations qui ont eu 20 ans avec une telle impression de liberté. En tout cas au niveau des mœurs. Enfin, je crois…

 

Comment se passe la Tournée des 50 ans ?

 

Formidablement bien. Nous prenons énormément de plaisir chaque soir.

 

Comment faire pour garder la flamme de la passion allumée malgré le temps qui passe ?

 

Ce n’est pas difficile. Je pense que l’engagement dans la musique, c’est un engagement de toute une vie. Il n’y a aucun problème à garder la passion allumée. C’est toujours aussi amusant pour moi d’inventer des chansons.

 

Quels souvenirs gardez-vous du public mauricien ?

 

J’ai chanté deux fois et à chaque fois, c’était très chaleureux. La première fois, en plein air, dans la cour de La Citadelle, et la deuxième au SVICC. C’était il y a plus de dix ans.

 

Que ressentez-vous quand vous voyez la jeune génération reprendre vos titres ?

 

Évidemment, cela m’honore et me fait plaisir. Même de travailler avec des gens de la nouvelle génération. Par exemple, on peut dire que, sur le dernier album, on peut considérer Calogero comme un fan. Il a découvert la musique quand il était adolescent. Travailler avec lui était pour moi un honneur et une chance.

 

Parlez-nous de vos projets. Qu’en est-il de votre prochain album studio ?

 

Après La Tournée des 50 ans qui se termine fin 2018, avec un peu plus de 150 concerts, je prendrai un peu de repos. J’ai un projet d’album mais je ne peux pas encore vous en parler.

 

Qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?

 

J’écoute la musique que j’ai toujours écoutée. De la musique classique d’abord, de la musique anglo-saxonne des années 60, de la musique américaine entre 1930 et 1950. J’écoute aussi tout ce qui est la musique noire américaine, brésilienne… Ce sont là les musiques que j’ai toujours écoutées mais avec le temps qui passe, il y en a des nouvelles qui se rajoutent à la liste. C’est peut-être un propos de réactionnaire mais j’ai vécu à l’époque où les plus grands groupes de rock’n’roll étaient en exercice et depuis, franchement pour moi, les nouveaux n’ont jamais fait mieux… que ce soit en rock ou en hard rock.

 

Avec quel artiste de la jeune génération aimeriez-vous faire un duo ?

 

C’est sûr que cela m’amuserait de chanter avec la petite Louane, elle chante très bien, selon moi.

 

Avez-vous quelques mots pour vos fans mauriciens ?

 

Dites-leur que j'arrive.