La jeune femme, qui étudie actuellement en France, a récemment fait l'objet d'une interview sur le site de Global Citizen où elle évoque Maurice et l'impact du changement climatique sur notre île.
À 18 ans seulement, Astrid Young Lan Sun fait la guerre au gaspillage et à la pollution. Son engagement contre le réchauffement climatique lui a récemment valu une interview sur le site Web de Global Citizen. Aussi connu comme le Global Poverty Project, il s’agit d’une organisation internationale d'éducation et de plaidoyer dont le but est de mettre fin à l’extrême pauvreté d’ici 2030 et de lutter contre la crise climatique.
La jeune Mauricienne a monté une petite vidéo de 30 secondes expliquant pourquoi il est important de prendre le réchauffement climatique au sérieux et l’impact que cela a eu dans sa vie. «C’est comme ça que je me suis fait connaître de Global Citizen. Ils m’ont contactée et ont décidé d’écrire un article sur moi. Comme quoi, de simples petits gestes peuvent vous emmener loin.»
Dans cet entretien, la jeune femme, qui étudie actuellement la Biologie, l’Environnement et la Chimie du vivant à l'université de Rennes 1, en France, a non seulement évoqué son engagement mais aussi les conséquences du réchauffement climatique sur notre pays. «Une de mes amies m’a parlé de Global Citizen et cela m’a intriguée. Je suis donc allée voir le concept et j'ai tout de suite adoré ! Faire des petites actions comme signer des pétitions, faire des vidéos et autres, et obtenir des points que l’on peut échanger avec des récompenses, comme des places pour des concerts, je trouve cela très intéressant.»
Réchauffement climatique
Son amour pour l’environnement et sa passion pour la nature, dit-elle, sont des valeurs transmises d’abord par ses parents. «Ils m'ont appris à protéger et préserver l’environnement. À l’école, ils nous ont expliqué pourquoi il était important de le faire, d’autant que nous vivons sur une île paradisiaque. Nous devons la préserver au maximum.»
Pour Astrid, il est plus que jamais l’heure de se réveiller et de changer notre façon de faire. «Le réchauffement climatique est dû au fait que pendant longtemps les humains ne voulaient pas y croire. Nous n’avons rien fait pour empêcher la situation de s'aggraver. Maintenant qu'elle a atteint un point critique, nous devons agir. Nous devons faire du mieux que nous pouvons afin de réduire notre pollution. Le but n’est pas d'aller détruire une autre planète en y habitant mais de préserver la seule planète que l'on connaît. D’autant que nous, habitants des îles, sommes les plus affectés par ce réchauffement.»
Si elle estime que de nombreuses actions sont mises en place pour préserver l’environnement, il reste encore du chemin à faire, dit-elle. «Peut-être pourrons-nous créer d’autres réserves et parcs marins afin de préserver notre écosystème, éduquer les Mauriciens sur le fait de polluer. Toutes les choses que l’on jette, que ce soit sur les routes, sur les plages, finissent dans l'océan. Une fois dans l'océan, ils vont provoquer la mort de plusieurs animaux marins. On peut aussi éviter le gaspillage inutile et mettre en place un système de tri de déchets.»
Aujourd’hui, plus que jamais, lance Astrid Young Lan Sun, chaque petit geste compte. «Imaginez que vous êtes des millions à faire un petit geste chaque jour, ça équivaut à beaucoup de pollution en moins. Donc, à une réduction de l’impact qu’a l’être humain sur la planète. Je sais que l’on ne pourra jamais entièrement supprimer le réchauffement climatique, mais on peut le réduire.» Nous devons donc tous passer à l’action.