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Anil Digumber : la Case 75, une histoire de cœur

Le restaurant propose une cuisine authentique tout en étant originale.

La cuisine est, pour lui, bien plus qu’un métier. Plus qu’une passion. C’est une vocation, une voie qu’il a décidé de suivre il y a de nombreuses années. Anil Digumber, 53 ans, a monté, quatre ans de cela, son propre restaurant, La Case 75, après avoir connu un long parcours dans le domaine et gravi un à un les échelons. Dans son repère gourmand, situé à Curepipe et qui fait honneur à la gastronomie locale, le chef se laisse aller entre savoir-faire et créativité. Son dada ? Toujours surprendre le palais de ses clients avec des plats de qualité, pleins de saveurs et originaux.

 

Lorsqu’il s’agit des produits de la mer, Anil Digumber ne recherche que la perfection : crabe à l’étouffée, gratin de fruits de mer, poisson gingembre ou encore langouste grillée au beurre citronné. L’autodidacte ne choisit que des produits frais et de saison, qui invitent au voyage. Si le restaurant est spécialisé en fruits de mer, on y trouve également de l’agneau, de la volaille et du gibier. Ce qu’il préfère, c’est cuisiner ses plats en y ajoutant toujours sa petite touche personnelle, histoire de les rendre uniques, tout comme l’est le cachet de la maison dans laquelle se trouve aujourd’hui le restaurant. «Lorsque j’ai découvert cette maison construite en 1975, ça a été le coup de cœur. J’ai restauré les lieux pour en faire une destination incontournable de la gastronomie mauricienne. Le rez-de-chaussée y est chaleureux. À l’étage, le cadre est plus intimiste et convient aux déjeuners ou dîners d’affaires, à des moments en famille ou à tous ceux qui veulent célébrer un événement précis.»

 

Si au cours de ces quatre dernières années, il a su se faire une place dans le cœur de ses clients, Anil Digumber a décidé de se lancer un nouveau challenge. Le restaurant La Case 75 accueillera ainsi la première édition du Marché des ARTisans, organisé par Ana.D Everywear, en partenariat avec Kloppers, le 31 octobre, à partir de 9 heures. «Nous le savons tous, la Covid-19 a eu un impact négatif sur l’économie mauricienne. Les entreprises, petites, moyennes et grandes, tentent de garder la tête hors de l’eau, sans compter que certains se sont malheureusement retrouvés sans emploi. La bonne nouvelle, c’est que, malgré cette période d’incertitude, nous pouvons faire bouger les choses en adoptant une approche collaborative. Les travailleurs indépendants et les PME auront ainsi à leur disponibilité une plateforme où ils pourront présenter leurs produits et services auprès du plus grand nombre. C’est un excellent moyen de valoriser et d’encourager les artisans à partager leur art, tout en permettant à certaines entreprises de continuer à exister.»

 

Pour lui, ce sera l’occasion de montrer toute l’étendue de son talent avec une cuisine qui vient du cœur.