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Shotokan Tigers Martial Art Association : en quête d’un local pour s’entraîner

Même en l’absence d’un local, les jeunes restent tout aussi dévoués à la pratique de leur art martial.

Le karaté est un art de vie qui forge le caractère et la personnalité à travers ses codes de déontologies qui sont la voie du guerrier. Ces règles ont inspiré beaucoup de gens à travers le temps, et, aujourd’hui encore, la Shotokan Tigers Martial Art Association s’en inspire pour avancer malgré les contraintes.  

Ce club de Rose-Hill, formé il y a une dizaine année, s’est fait une réputation dans la région en formant des jeunes du quartier au karaté tout en leur inculquant les valeurs qui leur sont indispensables pour pouvoir s’épanouir en société. Cependant, depuis six mois, cette instance n’a plus de local pour s’entraîner. Mais, malgré les difficultés, la passion subsiste et ses membres sont bien décidés à exceller dans la maîtrise de leurs arts et de ses principes. Ils se réunissent les après-midis sur le parcours de Claude Cavalot à Roches-Brunes pour se perfectionner.

 

Bravant dame nature et ses caprices, ils sont un peu plus d’une quinzaine de différentes tranches d’âge à se former régulièrement sous la férule de l’entraîneur Yan Samy. «Il faut dire que la Covid-19 a tout chamboulé et depuis c’est compliqué de trouver un endroit où on peut s’entraîner en toute sérénité. Les lieux où opérait le club précédemment sont soit pris ou en rénovation ce qui fait que nous n’avons aucun endroit pour nous caser», explique Yan Samy.

 

Alors que d’autres karatékas peuvent s’estimer heureux d’avoir un dojo, une salle ou un gymnase pour se perfectionner, ceux de la Shotokan Tigers Martial Art Association se contentent d’un espace en plein air où ils ont connu le froid glacial de l’hiver. «Nous avons enclenché des démarches et je dois dire qu’à la mairie de Beau-Bassin/Rose-Hill, ils ont été très réceptifs à notre demande. Ils nous ont promis que dans pas longtemps nous aurons un endroit où nous pourrons pratiquer notre art martial. C’est très encourageant de leur part et nous espérons que ce projet se réalise pour que ces jeunes puissent s’entraîner en toute quiétude», souligne l’entraîneur rosehillien.

 

Ce dernier se dit impressionné par la volonté et le courage de ces jeunes athlètes et souhaite que ces derniers soient récompensés pour leur efforts et leurs sacrifices. Ces jeunes karatékas, en dépit d’une préparation effectuée dans des conditions extrêmes, ont réussi à remporter deux médailles, une en argent et la deuxième en bronze, lors de la 3rd International JKA Ambassador’s Cup qui s’est déroulée le 17 décembre au Complexe Sportif de Côte d’Or.

 

Une prestation encourageante pour les pensionnaires du club rosehillien et leur mentor. «Je suis fier de mes élèves. Ce podium sera une force et une motivation supplémentaire pour eux. Ils ont démontré que malgré des conditions rudimentaires et sans le luxe d’un centre d’entraînement ils ont quand même réussi à se démarquer. Ce qui est une belle leçon de vie», commente Yan Samy. 

 

Ce dernier espère obtenir un emplacement dans pas longtemps pour préparer ces jeunes athlètes en vue des échéances importantes qui sont prévues au calendrier. En attendant de trouver un local, la  Shotokan Tigers Martial Art Association poursuit  la préparation de ses membres en plein air.