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Rugby – Mondial : L’Afrique du Sud qui gagne comme un symbole

Siya Kolisi, premier capitaine noir des Springboks, a brandi la Coupe du monde de rugby hier, à Yokohama, après le succès de l’Afrique du Sud sur l’Angleterre (32-12) en finale. Kolisi a levé le trophée Webb-Ellis remis par le prince Akishino, membre de la famille impériale japonaise, sur un podium dressé au centre de la pelouse du stade de Yokohama.

 

Juste après le coup de sifflet final du match, Kolisi avait souligné le côté symbolique du troisième titre mondial décroché par les Springboks après 1995 et 2007. «Nous avons tellement de problèmes dans notre pays mais nous avons une telle équipe, nous venons d’origines différentes, de races différentes mais nous nous sommes rassemblés avec un but unique et nous voulions l’atteindre», a déclaré Kolisi.

 

«Avant le match, le coach (Rassie Erasmus) nous a dit : Nous ne jouons pas pour nous-mêmes. Nous jouons pour notre peuple au pays. C'est ce que nous voulions faire. Nous avons vraiment apprécié tout le soutien que nous avons reçu», affirmé Kolisi.

 

Kolisi est le premier capitaine noir des Springboks, qui furent l'un des symboles de la politique d'apartheid mise en place en 1948 et progressivement abolie au début des années 1990.

 

Le premier sacre des Springboks, à Johannesburg en 1995, avait marqué l'histoire du rugby mais aussi celle de l'Afrique du Sud. Le président Nelson Mandela avait alors endossé le maillot vert et jaune. Le stade de Johannesburg, principalement rempli de supporteurs blancs, avait scandé son prénom. Sur le terrain, l'ailier Chester Williams était alors le seul joueur noir.