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Reprise des courses en Afrique du Sud - Tejash Juglall : «Nous sommes soulagés»

A l’arrêt depuis le 26 mars dernier, l’hippisme sud-africain a repris ses droits ce lundi 1er juin sur l’hippodrome de Greyville. Et depuis, ce sont les meetings de Vaal, Kenilworth, Fairview et Turffontein qui se sont succédé, pour le plus grand bonheur, mais, surtout le soulagement de la communauté hippique sud-africaine, dont fait partie notre compatriote Tejash Juglall.

 

Il termine actuellement sa dernière année d’apprentissage au pays de Nelson Mandela. Avec actuellement une quarantaine de victoires au compteur, le petit frère de Nooresh Juglall a vu sa formation quelque peu bouleversée quand la pandémie du Covid-19 a gagné les côtes sud-africaines et forcé le pays en confinement, ce qui a eu pour effet de stopper net l’activité hippique à la fin du mois de mars. Une véritable tragédie pour une industrie par ailleurs déjà en proie à des difficultés financières avant l’avènement de ce nouveau coronavirus, qui a changé la face du monde tel qu’on le connaissait.

 

Basé à l’académie de Randjesfontein, Tejash Juglall nous confie que l’adaptation a été assez difficile dans un premier temps. «Quand le gouvernement a imposé le lockdown, la plupart des apprentis en ont profité pour rejoindre leurs proches. Du coup, nous n’étions plus que deux au sein de l’académie. Sans le soutien de ma famille, je dois dire que les premiers jours ont été compliqués à gérer. Ma motivation en a également pris un coup avec toute l’incertitude qui a régné pendant longtemps. A l’entraînement, on avait même l’impression de travailler pour rien, tant il y avait un manque de visibilité quant à la reprise de la compétition. Nous sommes soulagés que les choses soient finalement rentrées dans l’ordre.» 

 

La délivrance, c’est le 28 mai dernier qu’elle est intervenue avec la confirmation par la National Horseracing Authority (NHA) du retour des courses hippiques à huis-clos à partir du 1er juin, et ce, sous certaines conditions. Parmi, l’imposition d’un maximum de douze partants par épreuve. Point de parade ring également avant le déroulement d’une course tandis que les déplacements des jockeys sont désormais restreints, ceux-là n’ayant plus la liberté de voyager à travers plusieurs provinces. Idem pour les coursiers, à moins que le déplacement en question ne soit fait sur une base permanente.

 

En action mardi dernier, Tejash Juglall n’aura pas connu un retour victorieux, le Mauricien parvenant cependant à enregistrer deux placés des quatre montes qu’il avait à sa disposition. «Je suis un peu déçu de ne pas avoir remporté la moindre course mais cela fait du bien de retrouver la compétition. Certes, il nous arrive de piloter près d’une vingtaine de coursiers au quotidien à l’entraînement, mais rien ne remplace le racing fitness», soutient notre interlocuteur, qui est en compétition directe avec sept autres apprentis dans la région de Johannesburg où il évolue actuellement.

 

Qui dit courses à huis-clos dit forcément un protocole sanitaire très strict. Et pour s’assurer de la sécurité de tous les stakeholders de l’industrie, la NHA «has assembled a panel of dedicated and appropriately qualified people to its Covid-19 Surveillance in Racing Panel», peut-on ainsi lire dans un communiqué émis par cette instance en semaine. Masque, distanciation sociale et gestes barrières sont désormais devenus comme une seconde nature depuis l’avènement du Covid-19 et ces mesures sont scrupuleusement respectées depuis le retour aux affaires des courses hippiques le 1er juin dernier.

 

A ce titre, l’histoire du turf sud-africain retiendra que c’est l’outsider Tromso, piloté par l’apprenti Thabiso Gumede, qui a remporté la première course post-confinement en Afrique du Sud, cet élève de Pat Lunn prenant la mesure de Thomas Henry, coursier appartenant à la famille Gujadhur. Contrairement à Hong Kong, le port du masque est obligatoire en course en Afrique du Sud. Cette nouveauté, qui peut paraître contraignante pour les jockeys par rapport à la respiration notamment, ne pose pas problème outre-mesure pour les cavaliers. Car l’information principale à retenir est bien celle-ci : SA Racing is back!

 

Saison 2020: le coup d’envoi fixé au 20 juin

 

La communauté hippique mauricienne respire mieux depuis vendredi. Ceci après que le Con-seil des ministres a validé la date du retour de la compétition à huis-clos au Champ de Mars, soit le samedi 20 juin. Pour ce faire, un protocole avec des mesures sanitaires strictes, comme cela se fait notamment à Hong Kong actuellement, devra être mis en place par le Mauri-tius Turf Club (MTC), de concert avec la Gambling Regulatory Authority (GRA) et les autres ac-teurs de la scène hippique locale. L’accès à l’hippodrome sera, ainsi, trié sur le volet grâce à un laissez-passer spécial qui sera délivré par la force policière après consultation avec le MTC et la GRA. En ce qu’il s’agit du Champ de Mars et de la zone avoisinante, ils seront décrétés zone réglementée le jour des courses, comme confirmé par le communiqué du MTC en date du 5 juin.

 

BUDGET 2020-2021: la betting tax grimpe à 12%

 

C’est un peu la soupe à la grimace du côté des opérateurs de paris après le premier budget présenté par Renganaden Padayachy jeudi. Et pour cause, le Grand Argentier ayant annoncé une hausse de 2% de la betting tax dans l’Appendix III du budget relatif aux Duties and Taxes on Gambling. Si un bookmaker opérant au Champ de Mars devait auparavant composer avec 10% de taxes perçues sur ses gross stakes accompagnées d’une somme de Rs 24 000 ou Rs 16 000 par journée de course, selon qu’il soit situé dans les loges ou dans «la plaine», il verra à présent son chiffre d’affaires taxé à la hauteur de 12 %. Il en va de même pour les «bookmakers conducting fixed odds bet through remote connection» comme la compagnie SMS Pariaz. Il serait toutefois bon de souligner que les bookmakers devraient malgré tout réaliser une économie non-négligeable, car leurs coûts fixes sont appelés à baisser suite aux dernières mesures budgétaires. Supertote et Totelepep, les deux compagnies du tote, seront également logées à la même enseigne.