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MJS : Plusieurs chantiers à l’horizon

Le ministre  des Sports Stéphan Toussaint et sa collaboratrice dressant le bilan de l'année passée.

Toute une série d'événements sportifs retiendra l'attention en 2020, avec, pour conséquence, une année qui s'annonce chargée pour le ministère de tutelle.

L’année 2019 achevée, l’attention se porte maintenant sur 2020 avec la tenue des Jeux olympiques qui se dérouleront du 24 juillet au 9 août à Tokyo, au Japon. Mais il n’y a pas que ce rendez-vous qui figure sur le plan du ministère de l’Autonomisation des Jeunes, du Sport et des Loisirs.

 

Deux autres événements internationaux sont également à l’agenda du ministre Stephan Toussaint et de son équipe. Ces deux manifestations sont les Jeux de la Commission Jeunesse et Sports de l’océan Indien (CJSOI) qui se tiendront à Maurice en 2021 et les Jeux olympiques de 2024 à Paris, en France.

 

Les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), dont la 10e édition s’est tenue à Maurice en juillet dernier, terminés,  les attentions sont portées sur ces différentes échéances qui se succéderont dans les années à venir mais aussi sur la 11e édition des JIOI programmée pour 2023 aux Maldives.

 

Autant d’échéances où Maurice aspire à jouer les premiers rôles dans la région et à écrire une nouvelle page de l’histoire du pays comme dans le cas des rendez-vous olympiques. «C’est une nouvelle étape pour le sport et bien sûr toute notre attention sera portée sur les Jeux de Tokyo où nous espérons voir un maximum de nos athlètes se qualifier. Au niveau du ministère nous accordons notre soutien aux athlètes qui ont la chance de valider leur participation et nous espérons que ces derniers parviendront à atteindre leurs objectifs», fait ressortir Stephan Toussaint, lors de sa rencontre annuelle pour faire le point sur l’année écoulée.

 

Si les JO de Tokyo retiendront l’attention cette année, un autre rendez-vous régional se profile à l’horizon. Celui de la 12e édition des Jeux de la CJSOI qui auront lieu à Maurice, du 16 au 25 juillet 2021. Cette manifestation réunira un millier de jeunes athlètes âgés entre 14 et 17 ans et venant de La Réunion, de Madagascar, des Seychelles, des Comores, de Mayotte, de Djibouti et de Maurice. Notons que les Maldives qui participent aux JIOI ne sont pas engagées dans ce grand rassemblement de la Jeunesse de l’océan Indien, étant donné que ce pays ne fait pas partie de la CJSOI.

 

Dans le cadre de cette manifestation sportive, neuf disciplines (l’athlétisme, le beach handball, la boxe, le football, la pétanque, le tennis, le tennis de table, le triathlon et la voile), et trois activités de jeunesse (l’assemblée des jeunes, le spectacle vivant et la danse traditionnelle) ont été proposées. C’est en avril 2020 que cette liste sera finalisée et à partir de là, le MAJSL rencontrera les fédérations concernées.

 

Outre les Jeux de la CJSOI, les athlètes mauriciens seront également engagés aux Jeux de la Francophonie, du 23 juillet au 1er août en 2021. L’année suivante ce sera autour des Jeux olympiques de la Jeunesse qui auront lieu pour la première fois en Afrique, au Sénégal, et des Jeux du Commonwealth à Birmingham, en Angleterre, de retenir l’attention.

 

Plusieurs de ces événements internationaux serviront d’étapes à la préparation des athlètes mauriciens, en particulier les jeunes sportifs qui ont le potentiel de qualification pour les JO de Paris 2024. «C’est un calendrier bien rempli qui attend nos athlètes. Dans le contexte des Jeux de 2024, le ministère présentera, au courant de ce mois de janvier, la structure qui va encadrer les athlètes mauriciens qui ont des chances de se qualifier pour 2024 mais également des chances de médailles. Il y a déjà un petit comité qui a déjà commencé à travailler sur la question avec à sa tête Dominique Filleul. Les fédérations auront à soumettre leur liste et à partir de là, nous allons voir qui sont ceux qui ont des possibilités de remporter des médailles aux JO. C’est un projet très technique, très strict et également ambitieux qui nécessitera un gros budget.

Le ministère dispose, déjà, d’une enveloppe de Rs 5M pour l’année financière 2019-2020, mais nous sommes conscients que le budget risque d’être encore plus conséquent. C’est dans cette perspective que nous allons faire appel à un partenariat public-privé», commente Stephan Toussaint. 

 

Pour rappel, Maurice a, une seule fois de son histoire, remporté une médaille olympique. C’est celle décrochée en 2008 aux JO de Beijing par le boxeur Bruno Julie. Le Mauricien a réalisé l’exploit de ramener la médaille de bronze en prenant la troisième place en 54kg. Depuis, aucun autre sportif Mauricien n’est parvenu à réaliser la même performance. Les attentes seront grandes cette année mais également dans quatre ans à Paris.

 


 

Bilan 2019 : Toussaint satisfait

 

Le ministre Stephan Toussaint dresse un bilan positif pour l’année 2019. La victoire historique de Maurice aux Jeux des îles de l’océan Indien qui se sont déroulés sur le sol mauricien, en juillet dernier, reste sans aucun doute le point fort de l’année. Pour rappel, les athlètes quadricolores ont récolté la bagatelle de 224 médailles dont 92 en or, 79 en argent et 53 de bronze. Une prestation inédite pour la République de Maurice. «Je tiens à remercier Philippe Hao Thyn Voon, le président du Comité olympique mauricien (COM) qui a été très influent dans la réalisation des Jeux à Maurice. Le pays a marqué l’histoire en remportant, pour la première fois, les Jeux et je tiens à saluer tous ceux qui ont fait de cet événement un moment mémorable à commencer par Jean-Pierre Sauzier et son équipe du Comité d’organisation des Jeux des îles (COJI), le COM, le personnel du ministère, l’état mauricien, les fédérations, les entraîneurs, les directeurs techniques nationaux (DTN), les athlètes et les parents de ces derniers. Je tiens, par-dessus tout, à dire un grand merci à la population de Maurice à qui j’accorderai la 93e médaille d’or pour nous avoir fait vibrer durant ces Jeux», commente Stephan Toussaint.

 

Outre les Jeux des îles, le ministre des Sports s’est également appesanti sur le lancement de la Liverpool Football Club Academy cette année. Cette structure de formation, qui opère depuis quelques semaines, au complexe sportif de Côte d’Or, a attiré 3 000 jeunes, garçons et filles lors de la période de détection et au final, 275 candidats ont été retenus dont 256 garçons et 18 filles. La LFCA, dirigée par Neil Murphy, le head coach, emploie 22 encadreurs dont 17 opèrent à temps partiel, alors que 5 sont réservistes. Un camp spécial aura lieu prochainement à Rodrigues.