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JIOI 2019 - Billetterie : ça gronde !

La mère du nageur Kushen Govinden a dû patienter plus de 2 heures pour avoir ses tickets d’entrée.

C’est véritablement le premier lien entre les Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI) 2019 et le public. Il s’agit des billets d’entrées pour assister aux cérémonies d’ouverture et fermeture de même que les compétitions au programme. Un exercice qui a démarré durant la semaine dans les points de vente du Rézo Ôtayo mais qui suscite bien des mécontentements avec une pluie de critiques.

 

Nous en avons fait l’expérience hier, auprès d’un des points de vente du Rézo Ôtayo, soit au Caudan Waterfront. A 12h45, ceux qui ignorent l’emplacement précis du guichet, continuent d’arpenter les allées du front de mer, d’autant que la préposée était vraisemblablement en pause-déjeuner. Le fameux comptoir est en fait le Coin d’information du Caudan Waterfront où aucun sigle ou logo des JIOI n’était affiché.

 

«C’est bien ici qu’on vend les billets des JIOI 2019 ?», se demandent des membres du public devant le guichet fermé. Parmi eux, se trouve la famille Dowagagee de Port-Louis, et qui a des projets bien précis par rapport aux compétitions qu’elle désire assister dans quelques jours. Depuis la mise en vente des billets, mercredi 26 juin, elle se heurte à un système informatique erratique pour réserver en ligne. «Nous avons essayé sur le site Rézo Ôtayo comme annoncé dans les médias, mais on n’obtient rien comme confirmation. Le service 466 9999 ne répond pas à nos appels téléphoniques. C’est pourquoi on s’en rendu aux Courts de Port-Louis et là-bas on nous a dit qu’il n’y a plus de billets et voilà qu’on arrive au Caudan pour faire face à un comptoir vide», nous dit le chef de famille.

 

Un regard de désespoir nous est lancé par Vanessa Govinden, qui n’est autre que la mère du nageur Kushen Govinden, sélectionné pour les JIOI 2019. Elle doit acheter des billets pour pouvoir assister aux compétitions de son fils. «Je ne trouve pas normal que les parents des athlètes participants soient obligés d’acheter des billets pour aller les encourager. Les organisateurs auraient pu offrir au moins un billet par parent pour assister aux épreuves. Les parents dépensent et se sacrifient beaucoup pour les enfants sportifs», se désole notre interlocuteur.

 

Elle a dû poireauter pendant deux heures et demie pour avoir les fameux billets de natation. La préposé du Rézo Ôtayo a fait son apparition peu après 14h, et on a compté en moyenne une trentaine de minutes par personne pour enregistrer et procéder à la vente du précieux sésame. Bref, l’achat des billets des JIOI se révèlent un parcours du combattant, digne de remporter une médaille d’or.

 

Le Rézo Ôtayo était incapable de nous dire le nombre de billets qui a été écoulé depuis la mise en vente. On sait que les billets de la cérémonie d’ouverture pour le 19 juillet sont déjà sold-out. Selon le communique émanant des organisateurs, l’achat des billets peut être fait avec une carte bancaire et les billets physiques sont aussi disponibles dans des points de vente à travers l’île, surtout dans les magasins Courts Mammouth à Curepipe, Port-Louis, Rose Hill, Phoenix, et Flacq en plus des points de vente du Rézo Ôtayo Grand-Baie La Croisette, au Caudan et à Tamarin. Chaque personne aura droit à cinq billets seulement par discipline. Armez-vous de patience et d’un tabouret.