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Jeux Olympiques : les sportifs retrouvent l’entraînement

Badistes et boxeurs sont soulagés de reprendres les entraînements.

Ouf de soulagement pour les athlètes qualifiés ou qui sont en quête d’une qualification olympique. Certains d’entre eux ont pu reprendre les entraînements à partir de cette semaine alors que d’autres sont en attente d’une réponse favorable du ministère de l’Autonomisation de la Jeunesse, des Sports et des Loisirs (MAJSL). 

Depuis lundi, les boxeurs Richarno Colin et Merven Clair ont retrouvé le Centre national de boxe à Vacoas en compagnie de Roberto Ibanez Chavez, le Directeur technique national de boxe (DTN) et Judex Bazile, l’entraîneur national. Les badistes Julien Paul et Alexandre Bongout ont, à nouveau, foulé les courts du Centre national de badminton à Rose-Hill sous la supervision du coach Niresh Ramtohul.

 

Un moment que ces athlètes, qui sont pleinement focalisés sur les Jeux olympiques de Tokyo, prévus du 23 juillet au 8 août, attendent patiemment depuis un peu plus de deux semaines. Ils peuvent s’entraîner de 9 heures à 11h30. Tous sont heureux de retrouver les sites d’entraînements.

 

«C’est un soulagement de retrouver la salle d’entraînement. Cette absence ne nous a pas trop affectés. Nous avons continué à nous entraîner à la maison mais au gymnase c’est différent. Evidemment, il y a les protocoles sanitaires à respecter. La préparation est plus accentuée sur le conditionnement physique, le cardio, la coordination et le travail au sac. Nous attendons que la situation s’améliore pour pouvoir mettre les gants», explique Richarno Colin.

 

Le boxeur mauricien est qualifié pour les Jeux olympiques depuis l’année dernière. Il a été rejoint depuis quelques semaines par Merven Clair. Les deux pugilistes sont les seuls sportifs mauriciens qui, à ce jour, ont validé leur présence au Japon en attendant que d’autres athlètes rejoignent le groupe.

 

«La motivation est encore plus forte»

 

«Ce n’est pas évident de s’entraîner à la maison. Au centre, il y a tous les équipements et je suis plus à l’aise. Nous espérons pourvoir nous entraîner un peu plus dans pas longtemps. Nous avons besoin de nous mettre dans de meilleures conditions avant les jeux et pour cela il faut avoir l’opportunité de nous mesurer à des sparring-partners dans notre préparation finale», soutien Merven Clair.

 

Roberto Ibanez Chavez est heureux de constater que ses boxeurs sont toujours «fit». Le coach cubain se dit soulagé que ses deux protégés soient qualifiés pour les JO. Cela permettra de mieux accommoder la préparation.

 

«Maintenant que nous somme de retour au gymnase, la motivation est encore plus forte. Les boxeurs n’ont rien perdu, ils sont dans des conditions acceptables, mais nous avons besoin de ce contact international pour avoir une meilleure indication. En même temps nous sommes heureux que nos deux boxeurs soient qualifiés. De cette manière, ils vont pouvoir suivre le même plan de travail au lieu d’avoir un programme différent pour chacun», commente le technicien.

 

Au niveau de l’Association mauricienne de boxe (AMB), des démarches sont entamées pour permettre aux boxeurs d’effectuer des sorties internationales. La fédération étudie le calendrier international pour voir quelle est la meilleure option afin que les boxeurs et les accompagnateurs n’encourent aucun danger lors de leurs déplacements avant de se rendre au Japon.

 

Au Centre de badminton à Rose-Hill, Julien Paul met les bouchées doubles pour rattraper le temps perdu. Le badiste peut compter sur la présence d’Alexandre Bongout qui lui sert de partenaire d’entraînement en attendant de pouvoir effectuer des camps d’entraînement et des compétitions à l’étranger.

 

«C’était dur et bien en même temps de se remettre à la raquette. Deux semaines c’est conséquent pour un sport comme le badminton. Je suis content de reprendre et j’ai la chance d’avoir Alexandre Bongout comme sparring-partner. Je remercie le ministère pour l’organisation qui a été mise en place avec le transport et le laisser-passer car comme je vis en zone rouge je peux aller m’entraîner sans aucune contrainte», commente le Curepipien.

 

Après un début en douceur le premier jour, les séances se sont par la suite intensifiées. La semaine prochaine, des sessions physiques au stade de Rose-Hill viendront s’ajouter au programme. Julien Paul profite au maximum de ces opportunités, tout en espérant qu’il aura droit à deux sessions quotidiennes dans pas longtemps.

 

En même temps, le champion d’Afrique espère pouvoir se rendre en terre étrangère pour se perfectionner. Des procédures ont été enclenchées par l’Association mauricienne de badminton (AMB) auprès du MAJSL pour un déplacement au Danemark, où il poursuivra sa préparation en attendant les compétitions qui le mèneront vers la qualification olympiques. Le joueur ainsi que sa fédération attendent une réponse positive dans les prochains jours.

 


 

Six disciplines en attente

 

L’haltérophilie, le cyclisme, le beach volley, le handisport, le cyclisme et la natation souhaitent reprendre leurs activités. Certain ont déjà fait parvenir leur  demande au ministère et d’autres le feront bientôt. Les dossiers seront examinés par le MAJSL avant d’être soumis au National Covid-19 Committee pour être approuvés. Le beach volley, en quête d’une qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo, 23 juillet au 8 août au Japon, souhaite s’entraîner sur le terrain de l’Université de Maurice à Réduit. La leveuse de fonte Roilya Ranaivosoa entend peaufiner sa préparation en compagnie de son entraîneur Gino Souprayen au centre national d’haltérophilie à Vacoas.

 

La Mauricienne est, elle aussi, à la recherche d’un ticket olympique et prépare actuellement les Championnats d’Afrique d’haltérophilie prévus en mai à Madagascar. Les handisportifs sont eux aussi dans l’attente du feu vert du ministère. La Mauritius Paralympic Committee a fait la demande pour qu’une quinzaine d’athlètes puissent se perfectionner au stade Maryse Justin à Réduit. Les athlètes handicapés se peaufinent en vue des Jeux Paralympiques qui se dérouleront du 24 août au 5 septembre au Japon. Ce groupe est composé d’handisportifs souffrant d’un handicap soit, physique ou mental. Il y a aussi des mal-voyants. La Fédération mauricienne de natation (FMN) a fait une demande pour permettre aux nageurs de la High Level de plus de 18 ans de s’entraîner dans le bassin du complexe de Côte d’Or.