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Hippisme saison 2022 – documents manquants pour sa licence d’opération : le 7 avril comme ultime sursis pour la MTCSL

Dans le giron, on estime qu'il faudrait plusieurs semaines pour qu'un nouvel organisateur des courses se mette en place.

La MTC Sports & Leisure Ltd (MTCSL) n’a pu se conformer aux conditions de la Horse Racing Division (HRD) pour la soumission des derniers documents manquants relatifs à la demande d’une horse racing organiser licence, qui a expiré ce vendredi. Mais malgré le délai additionnel accordé par la HRD – on parle maintenant du 7 avril -, le nuage qui surplombe le Champ de Mars ne fait que s’épaissir, et la date du début de la saison est toujours incertaine.

«In case of non-compliance, we will take it that you are not interested in going ahead with your application for a Horse Racing Organiser Licence for the Horse Racing Season 2022», avait prévenu Wayne Wood, le patron de la HRD, à la MTCSL le 16 mars dernier. Ce n’est en tout cas pas faute d’avoir essayé du côté de l’organisateur des courses, où les divergences restent toujours entières sur certains dossiers. Si une entente semble avoir été trouvée entre la MTCSL et son unique actionnaire, le Mauritius Turf Club (MTC), au sujet du fameux «rental agreement» des infrastructures du club bicentenaire, tel ne serait cependant pas le cas en ce qu’il s’agit de l’épineux problème du fonds de pension notamment, et qui culminerait à plus de Rs 200 millions.

 

Le désaccord profond entre la MTCSL et son actionnaire a, d’ailleurs, déjà fait une victime cette semaine avec Jérôme Tuckmansing, jusque-là Acting Chief Executive Officer et Chief Finance Officer de la MTCSL, rendant son tablier, une démission qui prendra effet fin mai. Dans les coulisses, il se dit que ce professionnel de la finance n’était plus du tout sur la même longueur d’onde que Jean-Michel Giraud, le président du MTC, son départ devenant inévitable. Toujours est-il qu’il laisse la MTCSL dans une position très délicate.

 

Plan B

 

Tout porte à croire que la HRD ne tolérera plus aucun retard de la part de la MTCSL en ce qu’il s’agit de la documentation manquante. La nouvelle autorité hippique avait d’ailleurs déjà fait part d’un fameux plan B aux propriétaires de chevaux pour garantir une reprise rapide de l’activité hippique lors d’une récente rencontre. La HRD est-elle prête à explorer cette nouvelle avenue ? Reste que le caractère ultra-confidentiel que confère la HRD à ce dossier laisse de nombreux observateurs sceptiques quant à la suite des opérations.

 

Car il serait aussi bon de rappeler que la MTCSL avait également formulé quatre demandes auprès de la HRD en marge de la nouvelle saison, à savoir la révision de la betting-tax, le retour du public au Champ de Mars, la réouverture des bookmakers off-course ainsi que l’introduction d’un fixed fee pour les bookmakers qui opéreront sur l’hippodrome tout au long de la saison. Des «conditions» que la HRD avait balayées d’un revers de la main, renvoyant la MTCSL vers le régulateur qu’est la Gambling Regulatory Authority.

 

D’aucuns s’accordent à dire qu’il faudrait des semaines voire des mois pour qu’un nouvel organisateur des courses puisse se mettre en place au cas où la MTCSL serait définitivement hors  course. Le turf mauricien (tous stakeholders confondus), déjà asphyxié par le manque de revenus, peut-il se permettre un tel luxe ? La saison avait débuté le 15 mai l’an dernier. Au rythme où vont les choses, l’idée que la campagne 2022 démarre dans ces eaux-là, voire au-delà, serait tout sauf farfelue. Attendons voir…