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Haltérophilie : la technologie au service du sport

Sans se déplacer à l’étranger, les jeunes leveurs mauriciens auront la chance de se mesurer à d’autres haltérophiles lors d’un tournoi international.

Dans le milieu de l’haltérophilie on a mis en place un nouveau concept : la compétition en ligne. 

Pas besoin de se rendre à l’étranger, il y a juste besoin d’avoir un emplacement approprié pour la compétition, les équipements sportifs, le matériel nécessaire (ordinateur, projecteur et caméra), une bonne connexion  internet et le tour est joué. Bien évident il faut au préalable s’enregistrer auprès de l’organisation pour pouvoir y participer.

 

C’est ce qui va se passer dans quelques jours avec l’organisation de l’IWF Online Youth World Cup qui se déroulera du 11 au 18 novembre.

 

Dix jeunes leveurs mauriciens prendront part à cet événement organisé par la Fédération péruvienne d’haltérophilie en remplacement des Championnats du monde Youth. Compétition qui devait se tenir durant cette même période au Pérou, et qui n’aura pas lieu en raison de la pandémie.

 

«Le concept a vu le jour durant le confinement avec une compétition junior en Ouzbékistan et une autre dans la zone Océanie. C’est comme-ci on utilisait l’application ‘Zoom’ sauf que là il faut un peu de logistique, une bonne connexion internet et une bonne synchronisation», commente Ravi Bhollah, l’entraîneur national d’haltérophilie.

 

Ce format ‘online’ est une première dans le giron de l’haltérophilie. Tout est fait en ligne avec une bonne synchronisation. Comme en temps réel. Les athlètes enregistrés savent quand ils vont concourir et qui sont leurs adversaires.

 

«Il y a une équipe qui gère tout le déroulement de la compétition en ligne avec un tableau d’affichage où sont répertoriés les noms des participants et ces derniers savent quand c’est leur tour d’effectuer leurs essais. L’arbitrage est, également, en ligne, tout comme les résultats. Ce tournoi est unique en son genre, car, tous les pays collaborent sur le plan organisationnel. Chacun doit identifier un lieu où ses athlètes vont concourir et aussi l’aménager selon les exigences du format en ligne. Dans le cas de Maurice ce sera au Centre national d’haltérophilie», remarque Ravi Bhollah.

 

L’entraîneur mauricien avance que ce tournoi fera du bien aux jeunes haltérophiles mauriciens, surtout après une longue coupure due au confinement et aussi en l’absence de tournoi international. Il ajoutera, également, que l’échéance virtuelle permet à un plus grand nombre de leveurs d'y prendre part, vu qu’il n’y a pas de frais de déplacement, et, en même temps, les athlètes ont la chance de concourir face à des sportifs d’un autre niveau.

 

«Ce ne sera pas comme un tournoi en condition réelle, mais le niveau sera le même, puisque chaque pays alignera ses meilleurs éléments ce qui permettra à nos jeunes de gagner en expérience. A l’exception d’un leveur qui a 17 ans, le reste de l’équipe que nous alignons a entre 14 et 15 ans. Ils ont besoin de ce contact pour pouvoir exceller lors des prochaines années», embraie le technicien mauricien.

 

Maurice présentera une équipe de 10 leveurs dont cinq garçons et cinq filles. Une sélection établie en tenant compte des performances des athlètes au tournoi de la CJSOI en début d’année, et de leur régularité à l’entraînement. 402 haltérophiles dont 184 filles et 218 garçons venant de 62 pays sont enregistrés à cette coupe du monde.