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Toutes les bonnes choses ont une fin

«Jürgen reminded us of who we’ve always been». Cette phrase est affichée actuellement au Royal Albert Dock, un des lieux touristiques de la ville de Liverpool, en hommage au manager allemand, qui quitte le club de Liverpool FC à l’issue de son dernier match aujourd’hui. C’est un chapitre long de neuf ans qui se tourne pour le mythique club anglais, qui a connu ses heures de gloire et de détresse, durant sa riche histoire.

 

En atterrissant sur le banc de Liverpool, Jürgen Klopp, avait certainement conscience que l’attente était très grande autour de lui. Après avoir dépoussiéré la vitrine du Borussia Dortmund pour concurrencer Bayern Munich, les fans des Reds espéraient que cette réussite soit de leur côté maintenant. Après avoir longtemps dominé le football anglais et européen avec des illustres entraîneurs tels que Bill Shankly et Bob Paisley. Une fantastique épopée qui avait vu le club remporter 18 fois le championnat d’Angleterre et briller en maintes occasions en Europe. Les succès étaient l'oxygène qui faisait vivre ce club, et faisaient la fierté des supporteurs à travers le monde.

 

Des drames, Heysel et Hillsborough, ont surgi et ont laissé des cicatrices à Liverpool, qui était privé des compétitions européennes comme les clubs anglais. D’autres entraîneurs ont pris la destinée, comme Kenny Dalglish, Joe Fagan, Graeme Souness, Roy Evans, Gérard Houllier, Rafael Benitez, Roy Hodgson ou encore Brendan Rodgers. Certains ont connu la réussite alors que d’autres n’ont pas laissé un souvenir impérissable. Les résultats sportifs étaient en deçà des attentes des fans, qui malgré cela restaient toujours solidaires et unis autour de leur club de cœur comme une famille. C’est ça l'âme de Liverpool et son hymne You’ll Never Walk Alone qui trouve tout son sens avec des paroles très fortes. À ce jour, Bill Shankly et Bob Paisley sont considérés comme les entraîneurs les plus mythiques que le club ait connus. Mais il faut ajouter un troisième homme, Jürgen Klopp !

 

Ce dernier avait hérité d’un club qui vivait dans l’ombre des nouveaux riches du football anglais comme Manchester City, Chelsea ou Arsenal. Mais le plus douloureux pour les supporteurs était de voir leur ennemi de toujours, Manchester United, se réveiller de leur torpeur des années sombres pour tout rafler sous la férule de sir Alex Ferguson. Celui-ci a permis aux Red  Devils de remporter des titres de champion d’Angleterre pour ainsi rattraper le retard sur les Reds et même les dépasser. Les Mancuniens sont passés de 13 à 20 titres sous la férule de l’Écossais, alors que le compteur de Liverpool est resté bloqué à 18 depuis 30 ans.

 

Éloigné des sommets depuis quelques années, le club anglais retrouve progressivement les premiers rôles en accédant à la finale de l’Europa League en 2016 et deux autres finales de Ligue des Champions en 2018 et 2022. Il gagne le trophée en 2019 face à Tottenham pour assurer son premier - et le sixième – titre de Liverpool dans la compétition. Après avoir décroché la Supercoupe d’Europe et la Coupe du Monde des clubs, Klopp et Liverpool remportent enfin la Premier League en 2019-2020, mettant fin à une disette de trente ans, avec un record de 99 points. Liverpool enchaîne un doublé FA Cup-Coupe de la Ligue en 2022 et remporte la Coupe de la Ligue cette saison. Tout n’a pas été parfait, mais les supporters feront l’impasse sur tout ça, car ils vont se souvenir d’un Allemand qui a tout donné pour remettre le club sur les rails et faire trembler l’Angleterre et l’Europe avec les moyens de bord sans disposer d’un portefeuille sans fond comme les Real Madrid, Manchester City, PSG ou Manchester Utd.

 

L’entraîneur allemand avait donné le ton lors de sa présentation le 8 octobre 2015 : «We have to change from doubters to believers». Un appel à oublier le scepticisme, à retrouver l’optimisme, à croire de nouveau en l’avenir. «En ce moment, tout le monde est un peu trop pessimiste, un peu trop dans le doute. Il y a une atmosphère fantastique dans le stade, mais les supporters n’ont pas la foi actuellement. Ils regardent cinq, dix, vingt ans en arrière. L’histoire, c’est super, mais seulement pour se rappeler. Maintenant, nous avons la possibilité d’écrire une nouvelle histoire». Neuf ans plus tard, le peuple rouge à travers la planète ne peut être que grateful envers le Normal One.

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