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Partielle : option ou bluff ?

Serait-ce un coup de bluff du Premier ministre, comme le pensent l’opposition et les observateurs politiques ? Est-ce que le gouvernement donnera réellement son feu vert à l’organisation d’une élection partielle après la démission fracassante de Vishnu Lutchmeenaraidoo ? Cette idée semble, à première vue, insensée sur tous les plans : gaspillage de fonds publics, inutilité d’un député élu pour une courte période et risque d’échec de l’alliance MSM-ML qui, en cas de défaite, ne créera pas une dynamique positive à ses troupes pour les législatives à venir.

 

Au fond, il y a plus de raisons de penser que l’élection partielle n’aura pas lieu, et qu’on ira directement vers des législatives. D’où le fait que personne n’avait accordé de crédit à l’annonce faite par le Chief Whip orange, le premier à avoir déclaré qu’une partielle se tiendra à Piton/Rivière-du-Rempart. Ses propos avaient été jugés plutôt farfelus par le leader de l’opposition, qui affirmait que celui qui souhaitait organiser une élection partielle, à quelques mois des élections générales, bizin donn li enn sertifika fou. Or, voilà que c’est le Premier ministre lui-même qui, en deux occasions, réitère l’intention de ce rendez-vous avec l’électorat du no 7.

 

Est-ce une manœuvre stratégique ? Ou devrait-on prendre au sérieux le Premier ministre quand il affirme : «Ena krwar mo badine. Ek letan, zot pou trouve ki saki mo dir, mo pou fer.» Ainsi donc, Pravind Jugnauth souhaite-t-il vraiment aller vers une partielle, où semble-t-il «kandida ena boukou, swa ki bizin», en guise de «test», comme annoncé lors de sa conférence de presse ? C’est Jean Claude de l’Estrac qui, dans le Mauritius Times de vendredi dernier, affirme que cette partielle pourrait être utilisée pour «tester le ‘‘mood’’ de l’électorat à près d’un an des échéances électorales nationales.» Selon lui, même si «cela comporte le risque d’une défaite, autant savoir quel est le rapport de forces et s’organiser en conséquence.» Et d’ajouter que «l’autre intérêt pour le MSM serait d’affronter une opposition dispersée, d’autant que les possibilités d’alliances sont sans intérêt dans cette circonscription de Piton/Rivière-du-Rempart.» Est-ce que Pravind Jugnauth partage la même opinion de De l’Estrac qui pense que «cette partielle peut se révéler plus un ‘’eye opener’’ qu’un ‘’gamble’’» ?

 

À l’évidence, le gouvernement veut se montrer en position de force et renforcer l’impression d’être prêt pour le combat, son Chief Whip étant même allé jusqu’à défier Ramgoolam pour qu’il se porte candidat. Une tactique faisant croire que le MSM va remporter cette partielle dans une circonscription où SAJ, candidat depuis 1963, a une certaine assise. Du reste, le ministre mentor affirme qu’il n’hésitera pas à se jeter dans la bataille de cette partielle dont on ne sait cependant si elle aura vraiment lieu. Vendredi dernier, profitant de la fête d’anniversaire organisée par son fan-club, à l’occasion de ses 89 ans, SAJ a donné le ton en affirmant : «Bizin lor fron pou ranport sa batay-la (...) Mo pou lor terin ek zot, nou pou get kot zot pou danse (...)» Avant de demander aux partisans de faire bloc autour de Pravind «pou ki zot gagn rakle ki zot merite». La lecture n’échappe à personne : Le MSM se déclare en premier alors que  les partis d’opposition n’arrivent pas à s’unir (le PTr a annoncé une candidature rouge hier, alors que le MMM trouve logique de n’aligner aucun candidat), se montre psychologiquement fort, fait croire qu’il va remporter cette bataille, sachant qu’il y a ceux qui choisissent parfois d’aller dans le sens du vent gagnant.

 

En clair donc, partielle ou pas, le MSM, continue sa campagne de communication en tentant de faire croire qu’il est le premier parti sur la ligne de départ, et que ce serait également le cas à l’arrivée. Bluff ?

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