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2019 ou l’échec de l’un et la victoire de l’autre…

Et que retient-on de la politique en  2019 ? Que de tous les leaders traditionnels, Ramgoolam est le seul à ne pas se retrouver au Parlement. S’il y a un chef de parti à qui cette année écoulée laisse un goût amer, c’est bien le leader du PTr pour qui les législatives du 7 novembre resteront en travers de la gorge à jamais. De challenger au poste de Premier ministre, le voilà qui passe à chef non élu dont la voix ne résonnera même pas à l’Assemblée nationale. Deux défaites successives et une absence au Parlement qui le privera d’un rayonnement sur l’échiquier politique. Est-ce qu’en 2020, le chef des Rouges abandonnera la partie à son second, Arvin Boolell, qui attend patiemment son heure, la première marche étant franchie avec sa nomination comme leader de l’opposition ?

 

La démission des leaders après des défaites ne faisant pas partie de nos mœurs, Ramgoolam a déjà fait comprendre qu’il ne tirera pas sa révérence d’autant qu’il place son échec sur le dos des «irrégularités» qu’il a observées durant la journée des élections générales. Désormais, le leader rouge ne peut que s’accrocher au verdict de la cour et l’avenir nous dira s’il retrouvera une certaine crédibilité. Pour l’heure, aucune rétrospective politique de cette année ne peut faire abstraction de la deuxième lourde chute du lion, celui à qui pourtant tout semblait sourire après ses victoires successives face à la justice. En cette fin d’année, il y a donc, d’un côté, Ramgoolam qui panse ses plaies et, de l’autre, Pravind Jugnauth gonflé à bloc après sa victoire aux élections.

 

2019 ou une année mémorable pour les deux leaders ! Autant l’échec est personnel pour Ramgoolam, autant la victoire est tout aussi personnelle pour Pravind Jugnauth. Même si des soupçons entourent l’organisation de ces élections – les votants qui n’ont pu se faire enregistrer, l’histoire de la fameuse règle, les recounts dans certaines circonscriptions et la proclamation des résultats tardifs, les bulletins découverts dans la nature, le peu de voix d’écarts entre certains élus et ces autres qui ne vont pas se retrouver à l’Assemblée nationale, – il est un fait que dans un grand nombre de circonscriptions, les résultats sont incontestables.

 

Et c’est ce qui donne une certaine légitimité à Pravind Jugnauth quand il affirme que 2019 a été une année historique pour le MSM. En vérité, cela l’a été plutôt pour lui. Que ce soit le jugement dans l’affaire Medpoint, l’organisation des Jeux des îles, son implication dans l’organisation de la visite du pape, le lancement du Metro Express, il était clair que Pravind Jugnauth ne lésinait sur aucun pion, tout simplement parce que perdre les élections n’était pas une option. D’où la dissolution annoncée par surprise, la courte campagne électorale, l’évincement d’une bonne partie d’élus de son précédent cabinet. Et c’est ainsi que la campagne électorale s’est résumée à l’annonce d’une série de cadeaux, dont le plus important est l’augmentation de la pension de vieillesse qui est passé à Rs 9 000.

 

2019 qui s’en va, que nous réserve donc  2020 ? Est-ce que l’opposition parlementaire sera soudée ou attaquera-t-elle le gouvernement en ordre dispersé ? Est-ce que l’annonce du député Meea sur le fait que  le MMM n’ira plus jamais seul lors de futures élections fait déjà état de certaines  affinités ? Comment l’alliance PTr-PMSD survivra-t-elle au récent échec ? Quelle stratégie sera mise en place pour les élections villageoises annoncées pour avril prochain ? Quelle sera l’issue des pétitions  électorales ? Y’a pas à dire, 2020 ne sera pas moins tumultueuse que 2019 ! Bonne année à tous ! 

 

PS : Comme tous les ans, 5-Plus dimanche vous propose une rétrospective originales à travers une multitude de visages et d’histoires vécues qui ont marqué l’année écoulée. Notre dernière édition de fin d’année revient ainsi sur les grandes thématiques de l’actualité de 2019. Bonne lecture et meilleurs vœux !

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