Liseby et deux de ses enfants, Clara et Thierry, sont heureux de l’aide qu’ils ont reçue.
Déborah Ramsamy, Mélanie Tonta, Patrice Armance et Karine Hoossain vont accompagner les Botlar.
Deux entreprises ont décidé de rendre le sourire à ces habitants de Pointe-aux-Sables en terminant la construction de leur maison.
Les fondations sont là. Les murs aussi. Solides comme le rêve des Botlar de pouvoir vivre enfin dans cette maison qu’ils ont commencée à construire il y a huit ans. Du jour au lendemain, les travaux ont été stoppés par le manque de financement. Depuis, les enfants vivent chez leur grand-mère, dont la maison se trouve juste à côté, alors que le couple, lui, se contente d’une chambre ni bétonnée ni crépie, protégée par une porte de fortune.
Évidemment, dans la petite habitation il n’y a ni eau courante ni électricité. Mais, depuis quelques jours, cette famille de Pointe-aux-Sables aperçoit une belle lumière…
Eh oui ! Deux entreprises, Sael Contracting et Form Scaff, à travers leur fonds de Corporate Social Responsibility (CSR) et leur projet Home Sweet Home ont décidé de venir en aide aux Botlar. Cela faisait quelque temps déjà que ces deux compagnies souhaitaient venir en aide à une famille en difficulté. Après des recherches, ils ont retenu celle de Pointe-aux-Sables : «C’est une vieille famille de la région qui est très respectée. La grand-mère est la doyenne de la localité», explique Partrice Armance, directeur de Form Scaff. Au programme de ce coup de main inattendu : les travaux pour finir la maison, la peinture, la plomberie, la pose des sanitaires, des tiles et les ouvertures. Mais aussi un soutien psychologique pour les parents, une formation pour la maman et un soutien scolaire pour les enfants, Clara, Cédric, Adrien et Emilie.
Tout un programme ! Du coup, Sael Contracting et Form Scaff lancent un appel aux entreprises et aux particuliers : ils ont besoin d’aide pour mener ce projet à bon port et pour, enfin, redonner le sourire à Liseby qui rêve de cette maison depuis toujours. À 35 ans, elle et son mari, un enflé camion, n’ont pas eu une vie facile. Alors, pouvoir construire en dur un foyer était tout ce qu’elle souhaitait : «Avant, tout était en tôle. Mais c’était bien abîmé.» Avec le peu d’argent qu’ils avaient, ils ont entamé une construction en dur : «Mais très vite, il ne restait plus rien.» Depuis ce moment-là, leur vie n’a plus été tout à fait la même.
Elle a hâte de récréer une vraie cellule familiale au sein de sa maison. De voir cet endroit sans âme, pour l’instant, se transformer en foyer : «Je suis vraiment heureuse. Je ne pensais pas qu’on pouvait avoir une pareille chance.» Les fondations de leur bonheur ont toujours été là. Désormais, les choses ne pourront qu’aller mieux.