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Xenoblade Chronicles Definitive Edition : du grand JRPG sur Switch

Décidément, la dernière console de Nintendo a ajouté encore une belle perle à sa ludothèque, avec ce remaster plus qu’honorable d’un des meilleurs jeux de rôle japonais de ces dernières années, sorti sur Wii en 2010. 

C’est quoi déjà ?

 

Xenoblade Chronicles nous plonge dans un monde qui fait suite à une bataille entre deux dieux : Bionis et Mechonis. Après cela, selon la légende, deux mondes se sont «construits» sur le corps de ces titans : Bionis rassemble des êtres vivants organiques (animaux et êtres humains) et Mechonis abrite toutes sortes d’êtres mécaniques. Alors que la guerre gronde entre les deux mondes, un jeune homme du nom de Shulk tombe sur le Monado, une mystérieuse épée qui pourrait unir – ou détruire – les deux mondes. Avec l’aide de plusieurs compagnons, alors que ses proches sont en péril, le jeune homme commence une longue quête…

 

Belle mise à jour visuelle mais…

 

Cette Definitive Edition se fait bien comme il faut au final. Si les ajouts de gameplay et de contenu se découvriront au fur et à mesure (voir plus bas), il faut avouer que les développeurs ont fait un bon boulot pour rehausser le visuel. On a beau dire tout le bien que l’on pensait du jeu original à sa sortie, tout le monde était d’accord qu’il n’était pas très beau, la faute à des textures lisses, un fort effet d’escalier dans les décors (Aliasing) et des visages de personnages qui semblaient venir d’un autre âge. Heureusement, tout ceci est bien vite oublié avec cette version Switch : les visages sont mieux définis, les paysages sont plus fins, plus beaux, plus actuels. Sans oublier le côté audio, avec pas mal de musiques réorchestrées pour l’occasion.

 

Par contre, la résolution d’écran ne suit pas. Alors, avec la Switch docked sur une télé, le jeu ne tournera pas en Full HD mais uniquement en 720 p. Et c’est pire quand vous aurez la Switch entre les mains avec le petit écran, avec une résolution entre 378 p et 540 p. Sans oublier des petits effets comme l’apparition progressive des éléments du décor ou des effets de flou. Mais au final, cette qualité d’image ne va pas trop vous embêter, d’autant que la refonte graphique est bien là, la direction artistique est toujours de haut niveau et que tout tourne de façon solide à 30 images par seconde malgré le grand nombre d’effets spéciaux pendant les combats.

 

«Gameplay» toujours au top

 

Déjà à l’époque, Xenoblade Chronicles avait fait mouche avec son gameplay plutôt riche. On a donc une partie exploration où vous allez découvrir des vastes étendues variées (prairies, marées, grottes, cavernes, etc.) mais c’est surtout dans les combats que les choses deviennent intéressantes. Au début, c’est du plutôt classique avec du semi tour par tour. Il y aura aussi des systèmes de topple (renverser l’ennemi pour le rendre plus vulnérable) ou des aptitudes spéciales capables de faire basculer un combat. On ajoute aussi pas mal de customisation avec armes, armures (vous verrez ce que vous portez) dans une interface plus ou moins remaniée pour plus d’ergonomie et de compréhension. Et puis, les personnages parlent toujours autant pendant les combats…

 

Du nouveau contenu solide 

 

Outre l’aventure principale qui risque de vous demander presque une bonne centaine d’heures, en prenant aussi en compte un grand nombre de quêtes annexes pas toujours passionnantes, cette Definitive Edition nous vient avec un chapitre supplémentaire, jouable séparément. Nous vous conseillerons tout de même de finir le jeu principal, puisque cette extension se passe après les événements de l’histoire principale. Sorte de long épilogue, on verra la bande lutter contre un ennemi croisé durant le jeu, que nous vous laisserons découvrir.

 

Du coup, les développeurs ont bousculé le gameplay pour cette partie, avec l’absence de flashbacks et surtout l’inclusion de deux compagnons Nopons (petits personnages mignons du jeu) qui approfondissent le gameplay avec bon nombre d’ajouts venant des petits personnages, avec encore plus de possibilités pour des super attaques, d’autant que cette partie commence avec des personnages encore plus forts, devenus maintenant des guerriers plus expérimentés après la fin du jeu principal. Le tout se termine en plus en une bonne vingtaine d’heures, ce qui est quand même considérable venant d’une extension de ce genre. 

 

Et pour finir, d’autres modes sont aussi de la partie, comme le Time Attack, très challenging, un mode Expert plus dur avec une gestion plus accrue des points d’expérience de tout un chacun, et un mode Facile avec des combats moins ardus et des directions plus précises vers vos objectifs sur la carte.