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«God of War : Ragnarok» : des hommes, des dieux… et des joueurs

Probablement LE jeu le plus attendu de cette année, l’exclu PS4 et PS5 est arrivée, ce mercredi 9 novembre, sous une forme divine. Sortez haches et flèches car c’est parti pour un tour violent, intense, vaste et de toute beauté avec, à nouveau, Kratos et son fils. À coup sûr, un achat obligatoire si vous possédez l’une des consoles de Sony. 

Le père et l’enfant, deuxième

 

Prenant place après les événements mouvementés du précédent volet sorti en 2018 (et après trois volets et quelques spin-off prenant place dans la mythologie grecque, qui ont assuré l’excellence de la franchise), on retrouve Kratos et son fils Atreyus, qui se la coulent douce dans leur modeste petite maison perdue dans la neige. Sauf que, vous le devinez bien, la suite ne sera pas de tout repos, puisque des dieux revanchards sont dans le coin (si vous avez bien suivi l’opus précédent, vous saurez de qui on parle) et, comme le titre l’indique, l’apocalypse n’est pas loin non plus. On ne va pas vous en dire plus car God of War : Ragnarok joue beaucoup sur la découverte et les rebondissements souvent à grand spectacle, trouvant aussi un bon équilibre entre le très intimiste et le supra épique.

 

Les mondes s’ouvrent

 

Après deux bonnes heures qui font office de mise en bouche percutante (et aussi histoire d’habituer un peu les nouveaux venus), on comprend mieux où veut en venir ce God of War : Ragnarok dans son level design qui s’ouvre à plusieurs mondes qui se débloquent et qu’il faudra explorer de fond en comble pour trouver plein d’items, débloquer des passages avec de nouvelles aptitudes (qui vous demanderont souvent de retourner sur vos pas) et aussi remplir plusieurs quêtes annexes qui étoffent l’univers, l’intrigue et les personnages secondaires que vous allez rencontrer sur votre route. Pas mal à faire donc, le level design faisant la part belle à des secrets bien gardés, avec une durée de vie qui vous demandera, en théorie, environ 25 heures pour la quête principale et plus de 60 heures si vous voulez tout compléter.

 

Du gameplay guerrier, forcément

 

On est en terrain connu avec ce nouveau jeu God of War qui porte à nouveau une dimension RPG avec la customisation de vos armures et armes (avec des runes et du crafting chez les petits forgerons), et le déblocage de nouveaux coups pour vos armes. Le tout est toujours dynamique (Atreyus est toujours là pour vous épauler) et on est contents de voir des contre-attaques venant du bouclier ou des attaques lourdes fun et qu’il faudra bien maîtriser avec un bon timing. De l’accessible, du direct mais pas mal aussi à customiser, sans oublier quelques quick time events lors de combats plus épiques.

 

C’est beau mais ça fait du bruit sur PS4

 

Toutes ces choses prennent heureusement vie grâce à un niveau technique de blockbuster. Tout d’abord, God of War : Ragnarok est une belle évolution visuelle comparé au
précédent volet qui avait déjà mis la barre très haute visuellement. Et les développeurs de Santa Monica Studios ont mis le paquet pour rendre le jeu tout aussi impressionnant sur PS4 et PS4 Pro, même si ces machines, poussées à bout vu la maestria visuelle, font un bruit pas possible pendant les séances de jeu. Car God of War : Ragnarok est un spectacle de tous les instants, que ce soit au niveau des panoramas, de la modélisation des personnages, du bestiaire pas possible ou encore des effets qui explosent la rétine !

 

On notera aussi, à nouveau, les belles partitions musicales du compositeur Bear McCreary et ses magnifiques thèmes musicaux qui reviennent, et un joli boulot sur les voix
et les dialogues.

 

Sinon, vous aurez droit, sur PS4 Pro et PS5, aux modes performance (60 fps la plupart du temps, en 4K dynamique) et résolution (30 fps en 4K). Sur PS4, place à du 1080p à 30 fps.