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Anxiété sociale : «tchou li» !

Panique ! Débordement d’émotions ! Angoisse ! Peur ! Ce n’est pas la bande-annonce d’une énième série Netflix. Vos pensées se sont embrouillées et ne veulent plus rien dire ! Votre cœur prend des battements en trop, votre esprit s’affole. Que s’est-il passé ? Suspense ! Votre amie de longue date vous a envoyé un message pour faire un video call (comme le fait de prendre un café n’est pas possible, parlons d’un échange en ligne) avec des amis à elle afin que vous leur parliez de votre nouvelle passion : l’aquaponie. Et ça, franchement, c’était un peu trop pour vous ! Pour expliquer ce vent de panique, la Life Coach Pallavi Jagessur* parle d’anxiété sociale. Il s’agit d’un trouble anxieux. Elle vous aide, ici, à mettre en place des stratégies pour y faire face... 

LA PEUR

 

Kiete sa ? Le site de la Santé du Québec décrit ce trouble anxieux : «L’anxiété sociale est une peur associée à certaines activités sociales ou à des situations de performance où la personne pourrait se sentir observée, embarrassée, humiliée, rejetée ou préoccupée par le jugement des autres. La peur de parler en public ou dans une réunion et la peur de manger en public sont des exemples de l’anxiété sociale.»

 

Il est bien possible que vous ressentiez de l’anxiété sociale (que ce soit de façon passagère ou bénigne). Mais ce trouble anxieux, dans sa forme la plus sévère, peut être incapacitant. Le site le rappelle : «Ces peurs sont généralement passagères et peu intenses. Elles n’empêchent pas la personne de fonctionner normalement. Chez les personnes qui ont une anxiété sociale, ces peurs deviennent toutefois excessives, persistantes et envahissantes. La personne affectée peut paniquer et tenter d’éviter les situations ou les conditions qui lui rappellent l’objet de sa peur.»

 

COMPRENDRE

 

Ou pa’nn fote… Ou comme le dit tellement mieux Pallavi Jagessur : «It’s not your fault !» Et se libérer du poids de cette responsabilité, c’est déjà un bon début. C’est le premier pas vers la maîtrise de votre anxiété sociale : «Comprendre ses racines est crucial. Tout comme réaliser que ce n’est pas de votre faute. Ce sont les premiers pas à faire pour se sentir mieux.» Elle vous en dit plus : Une question de survie. Tout se passe dans votre programmation interne : «Vous êtes programmé/e pour survivre et comme la majorité d’entre nous, vous avez un mécanisme d’adaptation négatif qui permet de nous protéger et nous éloigner du danger.» C’est une chose importante, essentielle même à votre fonctionnement : «Quand nous faisons face à une menace ou à un traumatisme, nous trouvons les ressources en nous pour survivre à ces moments difficiles.» Mais avec la pression de la vie moderne, explique-t-elle, ce système un peu dépassé est constamment déclenché : «Du coup, le cortisol, l’hormone du stress, est relâché dans l’organisme, laissant de nombreuses personnes en état constant de fight or flight. Ce qui a développé un modèle de réponse automatique ; l’habitude de l’anxiété.»

 

LE POUVOIR DU SUBCONSCIENT

 

Inpe gali-gali. Oui, ce qui se passe dans votre tête, c’est un peu de la magie ! Alors, pour s’en sortir, il faut miser sur cet incroyable outil qu’est votre subconscient : «Cette partie de vous est très ouverte et vous avez plus de contrôle sur elle que vous ne pouvez l’imaginer.» Vous pouvez l’aider à vous aider à aller mieux… Fastoche, non ?

 

Pallavi Jagessur le dit : vous êtes le/la boss de votre subconscient. C’est vous qui gérez : «Vous pouvez l’amener à calmer votre anxiété, à être calme et en pleine confiance.»

 

Il est comme un enfant, ce mignon subconscient, avance la Life Coach : «Il a une nature influençable. Du coup, votre conscious mind, c’est le parent. Tout ce que vous pensez provoque quelque chose chez le subconscious mind ; de l’amour ou de la peur, c’est vous qui voyez. Ayant ça en tête, ne choisiriez-vous pas d’être plus calme et aimant envers cet enfant ?»

 

Méditation, pensée positive, respiration diaphragmatique ; vous pouvez nourrir votre subconscient de ces gourmandises pour l’âme : «Programmez votre subconscient, apprenez-lui à se concentrer sur l’amour plutôt que sur la peur. Car c’est elle qui apporte l’anxiété.» N’oubliez pas, vous êtes le/la boss, alors la positivité, vous pouvez l’associer à toutes les saveurs de votre vie : «Être plus positif/ve, cela ne veut pas dire changer ce que vous êtes. Cela veut dire laisser parler une partie qui est déjà là. C’est faire ressortir votre best self, celui/celle qui est libre et qui vit le moment.»

 

LA POSITIVE ATTITUDE

 

Met dife ladan. Pallavi Jagessur le dit : «La façon dont vous parlez de vous et de votre vie, en vous-même et pour les autres, est une façon de créer votre histoire. Alors, cette histoire-là, faites-en une bonne ! Les mots que vous utilisez pour vous décrire, pour décrire votre famille, l’endroit où vous vivez et votre travail sont importants. Ils ont un énorme impact sur votre vie.» Comment y arriver ? Comment établir une routine de positivité au quotidien ? La life coach vous guide :

 

Première chose à faire au réveil. Et la dernière avant de vous endormir : visualisez-vous en train de vivre chaque journée comme vous le souhaitez. «En tant qu’êtres humains, nous sommes uniques dans notre capacité à imaginer. Alors quand vous fermez les yeux, imaginez comme si les choses étaient vraiment en train de se dérouler.»

 

Au quotidien, exprimez de la gratitude pour ce qui arrive de positif et parlez-en à votre famille, votre partenaire, vos amis/es : «L’esprit construit ses souvenirs sur des expériences, alors c’est important de s’appesantir sur les choses positives.»

 

RIEN QUE DE L’AMOUR

 

Ou mem sa em. Le passage à l’âge adulte, ce n’est pas toujours la joie : «Devenir un/une adulte, c’est principalement le fait de shifter le pouvoir et les responsabilités des mains de vos parents à vous-même.» Alors, il faut apprendre à vous aimer et à devenir votre propre parent : «Vous devez laisser partir les blessures réelles ou perçues de votre passé. Pour vous sentir aimé/e et en sécurité, vous devez cultiver ces émotions en vous-même.» La réalisation de cette prise de responsabilité est essentielle : «Vous êtes entier/entière, vous êtes complet/complète, vous êtes un tout. Alors, vous devez vous sentir digne d’amour et c’est à vous de vous en donner. Et ça, c’est une libération. La plus importante relation que vous avez, c’est avec vous-même.» Avec ça bien en tête, il vous sera plus facile d’évoluer dans la sphère sociale : vous vous suffisez à vous-même ! Pas besoin d’impressionner, de séduire, de faire bonne figure, d’en faire trop : vous êtes déjà au top !

 

*Pallavi Jagessur est une Life Coach et offre les services suivants : le développement personnel, le bien-être holistique, l’interview coaching, l’art therapy et le mental health issues healing. Vous pouvez suivre ses conseils  sur la page Facebook suivante : THE HAPPY BUTTERFLY LIFE COACHING. Ou la contacter pour un rendez-vous en lui envoyant un courriel :  thehappybutterflylifecoaching@gmail.com, ou en lui passant un coup de fil : 5812 8766.