• La jalousie amoureuse : quand ça va trop loin…
  • Disparition du vol Malaysia Airlines MH 370 : c’était il y a 10 ans...
  • 13es Jeux d’Afrique : «Moris casse paquet» avec 25 médailles
  • Laura Mooneesamy : quand Gold Models va d’aventure en aventure
  • Accidents fatals : quatre familles pleurent leurs proches partis trop tôt
  • «Ratsitatann» : un pièce mauricienne/malgache pour «enlever le flou»
  • The Two : explosion de blues créole bientôt
  • Un jeune couple crie à la négligence médicale après le décès de son nourrisson - Kimy et Julien : «Deziem tibaba nou perdi par fot lopital»
  • Maurice vs Tchad : le Club M compte sur le soutien de son public
  • Agression mortelle à Cité Mangalkhan - Læticia Laviolette : «Lion Vibe ti deza menas mo konpanion Damien»

Une nouvelle équipe du CCID enquête sur l’assassinat de Michaela Harte

Le frère, l’époux et la belle-sœur de Michaela Harte en compagnie de Me Dick Ng Sui Wa, lors de leur dernier séjour à Maurice en 2017.

Cette affaire datant de plus de neuf ans sera-t-elle bientôt résolue ? C’est en tout cas ce qu’espèrent les proches de l’Irlandaise Michaela Harte, assassinée en janvier 2011 dans sa chambre d’hôtel de l’ex-hôtel Legends où elle était en lune de miel avec son époux John McAreavey. Le DCP Jangi est à la tête d’une nouvelle équipe du CCID qui a la responsabilité d’enquêter sur ce crime dont les auteurs courent toujours.

Cela fait des années qu’ils réclament justice. Des années qu’ils espèrent que les assassins de celle qu’ils aimaient tant et qui a perdu la vie dans des circonstances tragiques dans notre île soient enfin condamnés. Sauf que plus de neuf ans plus tard, les proches de Michaela Harte attendent toujours que l’affaire soit résolue. Bien que deux suspects aient été traduits aux assises pour ce meurtre, un non-lieu a été déclaré à l’issue du procès.

 

Depuis, les choses stagnent. Mais peut-être qu’elles vont enfin bouger. Car le Deputy Commissioner of Police (DCP) Hemant Jangi, responsable du Central Criminal Investigation Department (CCID), est à la tête d’une nouvelle équipe qui a pour mission d’élucider le meurtre de cette enseignante irlandaise dans sa chambre à l’ex-hôtel Legends, le 10 janvier 2011, où elle était en lune de miel avec son époux John McAreavey. C’est ce que le bureau du nouveau patron des Casernes centrales a fait comprendre à l’avocat Dick Ng Sui Wa qui représente les familles Harte et McAreavey.

 

À la demande de ces dernières, l’homme de loi a adressé une lettre au commissaire de police Khemraj Servansigh le jeudi 30 juillet, pour lui demander les derniers développements dans cette affaire. Dans sa missive, Me Ng Sui Wa souligne que ses services ont, à nouveau, été retenus par les membres des familles Harte et McAreavey, soit depuis qu’il a quitté son poste de commissaire de l’Independent Police Complaints Commission (IPCC) le 3 octobre 2019.

 

Le bureau du nouveau patron des Casernes centrales l’a alors rassuré en lui disant qu’une nouvelle équipe travaille sur cet assassinat non résolu. Une nouvelle qui réjouit John McAreavey et les siens, d’autant que, lors de sa dernière visite à Maurice, en 2017, le Premier ministre lui avait promis son soutien afin que ce meurtre soit résolu. Après l’annonce de la mise sur pied de cette nouvelle équipe pour enquêter sur l’assassinat de son épouse, John McAreavey ne souhaiterait d’ailleurs plus demander aux dirigeants du Liverpool FC de boycotter Maurice.

 

L’avocat Dick Ng Sui Wa souligne, pour sa part, qu’il n’est plus «en mode pause», comme c’était le cas lors de son passage à l’IPCC. Il compte maintenir la pression pour faire avancer cette affaire qui traîne depuis 2012, soit depuis le non-lieu prononcé contre les suspects Sandip Mooneea et Avinash Treebohun aux assises, le 12 juillet 2013. Par la suite, une Special Squad avait été mise sur pied au CCID pour s’occuper de la nouvelle enquête. Celle-ci a notamment interrogé d’autres personnes et effectué des tests ADN sur de nouveaux suspects. Le bureau du DPP estime cependant que lesdites preuves ne sont pas suffisantes pour rouvrir un procès. Tout laisse croire que la police dispose cette fois de nouveaux éléments. Attendons voir !