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Son fils Suraj meurt dans un accident : le SOS d’une mère en détresse

Suraj Doorgah, un maçon de 38 ans, est décédé d’une fracture de la colonne vertébrale.

Suraj Doorgah, un habitant de Les Mariannes âgé de 38 ans, a perdu la vie quand le deux-roues qu’il pilotait est entré en collision avec une voiture. Depuis, sa mère Radha est plongée dans une profonde tristesse. Outre sa douleur d’avoir perdu son fils, c’est elle qui devra élever ses deux petites-filles, âgées de 10 et 6 ans, désormais orphelines de père. Elle confie son chagrin…

La tristesse, la douleur… Des sentiments qui la rongent au quotidien. Cela, depuis que Radha Bhurtun a perdu son fils dans des circonstances tragiques. Suraj Doorgah, plus connu comme Vishal, a succombé à ses blessures après un accident de la route survenu le dimanche 16 février, vers 00h50, à l’angle des rues Deschartes et Lord Kitchener, à Port-Louis. La mobylette que pilotait cet habitant des Mariannes est entrée en collision avec une voiture conduite par un mécanicien de 28 ans, habitant Vallée-Pitot. Grièvement blessé, ce maçon de 38 ans a été conduit à l’hôpital Jeetoo, où il a rendu l’âme vers 8h15. Le rapport d’autopsie indique qu’il a succombé à une rupture de la colonne vertébrale. Ses funérailles ont eu lieu le lundi 17 février au crématoire de sa localité.

 

Depuis cette tragédie, Radha, elle, a du mal à se relever. Son unique fils était un pilier important pour la famille. Il vivait d’ailleurs avec elle. «Mo garson ti pe res ek mo mem. So de tifi, mo mem ki okipe. Gran-la ena 10 an. Tipti-la ena 6 an. Li ti ena 1 an kan so mama ti kit lakaz. Mo fek rant travay kouma caretaker. Kouma mo pou fer aster ek sa de zanfan-la ? Mo ena de tifi mwa osi me zot marye ek zot ena zot fami pou okipe. Mo pou bizin al fer demars pansion pou zot kan bann rit funerer fini», se désole la mère de la victime.

 

C’est à travers la police qu’elle a appris l’horrible nouvelle, vers 8h45, le jour du drame. «J’ai eu le choc de ma vie», lâche-t-elle. La veille, vers 22h50, Suraj était sorti, lui disant : «Mo vini-la.» Elle s’est alors dit qu’il était probablement parti s’acheter des cigarettes à une boutique du coin, qu’il était ensuite parti bavarder avec des amis, et ne s’est donc pas rendu compte qu’il n’était pas rentré. «J’ignore les circonstances du drame. La police nous a simplement fait comprendre qu’il est décédé après avoir fait un accident, sans nous donner plus de détails. Ce que je sais, c’est qu’il portait un jeans et un T-shirt», explique Radha, la voix cassée par l’émotion.

 

Les jours à venir seront très durs pour elle et ses deux petites-filles. «Mo garson ti fini aste blok pou kontign ranz so lakaz. Li ti osi pe travay dir pou asir lavenir so de tifi. Li domaz linn gagn enn lamor koumsa. Mo bien sagrin. Seki mo pli sagrin, se so de zanfan. Ki pou ariv zot kan mo pou nepli la mwa osi ?» s’interroge-t-elle. Le cœur brisé d’avoir perdu son unique fils et rempli de chagrin de savoir que les deux filles de ce dernier grandiront sans lui…

 


 

La route fait quatre autres victimes

 

Nous en sommes déjà à 16 victimes d’accidents de la route depuis le début de l’année… Ces derniers jours, quatre autres noms se sont ajoutés à la liste. La dernière victime en date est un motocycliste habitant Trois-Boutiques. Ce jeune homme de 27 ans est décédé le vendredi 21 février, vers 8h30, après que son deux-roues a heurté une voiture. Une enquête est en cours au poste de police de Plaine-Magnien pour faire la lumière sur les circonstances du drame.

 

La veille, un jeune homme de 29 ans, habitant Tyack, a succombé à ses blessures après quatre jours d’hospitalisation. Ce tailleur de pierre pilotait une motocyclette à Railway Road, Rivière-des-Anguilles, lorsqu’il aurait percuté un chien. Mais plusieurs habitants de la localité avancent qu’un autre jeune homme serait à l’origine de l’accident. Il aurait mal garé le camion de son père et n’aurait pas de permis de conduire. La police a ouvert une enquête.

 

En outre, une habitante de Vallée-des-Prêtres qui allait fêter ses 70 ans mardi, a connu une fin tragique. Elle a été fauchée par une Kawasaki pilotée par un jeune homme de 17 ans, le jeudi 20 février, dans sa localité. Elle a été admise à l’unité des soins intensifs. Le rapport d’autopsie indique qu’elle a succombé à une fracture du crâne. Quant à l’adolescent, blessé, il a également été transporté à l’hôpital, où il a été admis. Une enquête a été initiée.

 

Le 18 février, c’est Tarkeshwar Sampathee, plus connu comme Vijay, qui a rendu l’âme à l’hôpital Jeetoo après quatre jours d’hospitalisation. Le 14 février, vers 18h30, l’homme de 31 ans, un habitant de l’allée Père Laval, à Sainte-Croix, a été victime d’un accident de la route. La mobylette qu’il pilotait a heurté une voiture le long de la rue Saint-François, à Plaine-Verte, non loin de l’église de la localité. Le rapport d’autopsie indique que ce Helper a rendu l’âme suite à de graves blessures à la tête.

 

Selon la police, la Honda Fit impliquée dans cette affaire, conduite par un comptable de 27 ans habitant Port-Louis, changeait de voie, de la droite à la gauche, lorsque l’accident s’est produit dans cette rue à sens unique. Le conducteur du véhicule fait l’objet d’une charge provisoire d’homicide involontaire.

 

Les funérailles de Tarkeshwar Sampathee ont eu lieu au crématoire de Cipaille Brûlée, à Vallée-des-Prêtres, le 19 février. Il laisse derrière lui une veuve complètement anéantie. Le couple était marié depuis un an seulement…