Ils ne savent plus à quel saint se vouer. Sheik Beekharry et Nadja Joosub souhaitent être renseignés sur l’état de santé de leur enfant qui est admis depuis environ deux semaines à l’hôpital Jeetoo, suivant une chute dans les escaliers. Ils demandent à rencontrer le ministère de la Santé pour qu’enfin des réponses soient apportées à leurs interrogations.
Vendredi 9 novembre. C’est l’heure des visites à la salle 3-5 de l’hôpital Jeetoo. Plusieurs enfants y sont admis mais un petit garçon en particulier attire l’attention. Il s’agit du petit Shad Beekharry, âgé d’un an et demi. Ce dernier est entouré de sa famille, de proches et de citoyens qui ont fait le déplacement pour apporter leur soutien à la famille suivant la diffusion des images de l’enfant sur les réseaux sociaux.
Le garçonnet a eu les deux jambes fracturées après avoir fait une chute dans les escaliers, à son domicile, à Camp-Chapelon, Pailles, le dimanche 28 octobre. Depuis, il reste allongé, les pieds surélevés.
Durant les jours qui suivent son admission, ses parents, Sheik Beekharry et Nadja Joosub, ont une lueur d’espoir en voyant que l’état de santé de leur enfant se stabilisait. «Mais l’appareil qui maintenait ses jambes était mal fixée et a laissé échapper l’une d’elles. Depuis, nous avons constaté que son état s’est dégradé. Il souffre même de forte fièvre régulièrement. Est-ce à cause de cet appareil ?»
Depuis son admission, ajoutent-ils, «Shad a dû avoir recours à plusieurs radiographies. Y compris après l’incident. Mais les médecins ne nous ont pas autorisés à voir les résultats des plus récentes radiographies. Pourquoi ? Nous souhaitons en savoir plus sur l’état de santé de notre enfant.»
C’est la raison pour laquelle ils lancent un appel au ministère de la Santé. «Nous voulons des réponses. Alors nous espérons rencontrer des représentants de la Santé pour qu’ils nous aident, nous éclairent dans les démarches à entreprendre.» Car ils n’en peuvent plus de voir leur enfant souffrir.
Dans l’espoir que leur fils obtienne de meilleurs traitements, Sheik Beekharry et Nadja Joosub souhaiteraient le faire admettre dans une clinique. Mais leurs moyens financiers font défaut. Alors ils comptent sur leur rencontre avec les représentants du ministère de la Santé pour trouver une solution. Leur souhait : que leur petit Shad puisse rentrer à la maison le plus vite possible.