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Sanjay Ramah succombe à de graves blessures après un accident - Bharatee Ramah : «Ki vites sofer-la ti pe roule pou mo mari gagn sa kantite fraktir-la ?»

Cet homme de 57 ans a succombé  à de graves blessures à la tête.

Ce vigile de 57 ans rentrait chez lui à pied lorsqu’il a été fauché par une Toyota conduite par un homme de 33 ans, habitant sa localité. Il a poussé son dernier soupir après huit jours d’hospitalisation à l’ICU Neuro Surgical Ward de l’hôpital Jeetoo. Son épouse éplorée se confie. 

«Nou fami inn viv wit zour mari stresan…» C’est ainsi que Bharatee Ramah résume la période qui a suivi l’accident ayant coûté la vie à son époux Sanjay. Ce vigile de 57 ans est décédé à l’ICU Neuro Surgical Ward de l’hôpital Jeetoo le mardi 12 avril. Selon le rapport d’autopsie, cet habitant de Bois-Chéri Road, à Petit-Verger, St-Pierre, a succombé à des «cranio cerebral injuries».

 

L’accident a eu lieu dans la soirée du 4 avril, vers 19h30. «Li sorti rann vizit so chacha. Li ti pe rant lakaz kan sa loto-la inn tap ek li», raconte Bharatee. Elle avance qu’un témoin oculaire leur a expliqué, à elle et ses proches, que la voiture en question «ti pe roul mari vit», alors qu’il y avait des fortes pluies ce jour-là. Toujours selon ce témoin, la tête de Sanjay aurait d’abord heurté le pare-brise de la Toyota grise avant qu’il ne soit projeté à plusieurs mètres. À en croire la personne qui a assisté à la scène, le conducteur aurait ralenti avant de démarrer en trombe.

 

Grièvement blessé, Sanjay Ramah a d’abord été transporté en ambulance à l’hôpital de Moka où il a reçu les premiers soins avant son transfert à l’hôpital Jeetoo. Sur place, il a été admis à l’ICU Neuro Surgical Ward. Son état inspirait de vives inquiétudes. «Dix côtes ainsi que ses bras, ses jambes et sa clavicule étaient fracturés. Ses poumons avaient aussi été perforés par une de ses côtes», s’indigne Bina, une des deux sœurs de Sanjay. Ce dernier était l’aîné de sa famille et avait aussi trois frères. L’un d’eux, Suren, confie qu’il avait toujours été en bonne santé mais qu’il a vécu un martyr après l’accident.

 

«Ki vites sofer-la ti pe roule pou ki mo mari gagn sa kantite fraktir-la ?» s’interroge, pour sa part, Bharatee. Elle explique que le conducteur d’une autre voiture a dû s’arrêter devant le corps inconscient de son époux pour empêcher que d’autres véhicules lui passent dessus. Les Ramah sont toutefois dans le flou concernant plusieurs aspects du drame et comptent sur la police pour les éclairer. «Eski sa sofer-la mem ki ti lor volan sa ler aksidan-la ? Kifer li pann arete pou ed mo misie ? Kifer linn sove ? Kifer li pann al direk la polis Moka ki trouv 5 minit ar plas kot aksidan-la inn arive ? Nou finn aprann ki se bien apre ki linn al rann so lekor la polis», lâche Bharatee.

 

Le conducteur de la voiture accidentée a expliqué qu’il ne s’est pas rendu à la police tout de suite car il a dû d’abord aller déposer son épouse à la maison. Dans sa déposition, ce coiffeur de 33 ans affirme qu’il n’a pas vu le piéton qui portait des vêtements noirs ce soir-là. Il avance qu’il n’a pu éviter la collision lorsque celui-ci a subitement traversé la route. La police a arrêté le trentenaire après la mort de Sanjay Ramah. Il fait l’objet d’une accusation provisoire d’homicide involontaire. Il a dû fournir une caution pour retrouver la liberté.

 

«Mo misie bizin gagn la zistis. Linn bien soufer. Enn lanbilans normal ki ti amenn li lopital Moka. Mo bofrer inn bizin kal so lame ek 2 bout karton pou ki kapav transport li», regrette Bharatee qui se retrouve désormais seule avec son fils Ravi, 25 ans, et sa fille Pooja, 26 ans.

 


 

La route fait une autre victime sur le Beaux Songes Link Road

 

Olivier Lafolle, un habitant de Palma, a connu une fin tragique. Ce motocycliste de 41 ans a succombé à ses blessures après un accident survenu alors qu’il se rendait sur son lieu de travail, à Phoenix Beverages, vers 5h50, le mercredi 13 avril. Une voiture conduite par un maçon de 22 ans, habitant St-Paul, l’a heurté, alors qu’il circulait le long du Beaux Songes Link Road, à proximité de Socota. À son arrivée sur place, le personnel du SAMU n’a pu que constater le décès d’Olivier Lafolle. La police a pratiqué un alcotest sur le conducteur qui s’est révélé négatif. Il fait toutefois l’objet d’une accusation provisoire d’homicide involontaire. La victime laisse derrière elle une famille éplorée dont son épouse. Ils étaient mariés civilement depuis seulement quelques jours.