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Parsan Hurkoo succombe à ses blessures après une agression | Le frère du suspect : «Vanessen n’est pas un criminel»

Parsan Hurkoo a rendu l’âme après une semaine d’hospitalisation.

Il s’interroge quant aux circonstances exactes du drame. Shivendra Sabapati soutient que son frère n’est pas un criminel. Ce dernier a été arrêté, soupçonné d’être impliqué dans une affaire d’agression mortelle. Il s’explique…

«Mo pa dir ki mo frer pann fer sa case-la me li swiv tretman mantal depi plis ki 10 zan…» Ces mots sont ceux de Shivendra Sabapati. Ce dernier est catégorique : «Vanessen n’est pas un criminel.» Pourtant, cet homme de 37 ans, qui était admis dans un hôpital psychiatrique, fait actuellement l’objet d’une enquête policière. La Criminal Investigation Division de Vacoas le soupçonne d’être impliqué dans une affaire d’agression mortelle.

 

La victime, Parsan Hurkoo, est morte le dimanche 11 novembre après avoir reçu un coup de gourdin à la tête une semaine plus tôt. Le rapport d’autopsie indique que ce boutiquier de 41 ans, qui  habite la rue Grassy, a succombé à une fracture du crâne. Mais les proches de Vanessen Sabapati s’interrogent sur les circonstances exactes du drame.

 

La police avait procédé à l’arrestation de ce dernier après que Rani Hurkoo, la mère de la victime, a porté plainte contre lui le dimanche 11 novembre, l’accusant d’avoir agressé son fils avec un gourdin lors d’une altercation. «Pourquoi a-t-elle attendu une semaine pour porter plainte contre mon frère ?» se demande Shivendra. Nous avons tenté de contacter Rani Hurkoo à cet effet mais elle est restée injoignable. «Zot la boutik abitie ouver zis dan tanto me la, li pe res ferme depi lamor Parsan», nous dit un voisin, rencontré dans les environs.

 

Shivendra, lui, est d’autant plus intrigué que Rani Hurkoo aurait signé une fiche à l’hôpital psychiatrique, quelques jours plus tôt, pour autoriser Vanessen à venir vivre chez elle. Comment son frère a-t-il pu sortir de l’hôpital sans que sa mère et lui n’en soient informés ? se demande notre interlocuteur. «Je me suis donc rendu à la police à cet effet.»

 

La dernière fois que Vanessen est rentré chez lui, dit-il, c’était en décembre. «Mais un mois plus tard, ma mère et moi l’avons de nouveau fait interner car il n’arrêtait pas de nous causer des ennuis. Il marchait notamment nu dans la rue», explique Shivendra. Mais le 20 octobre, ses proches et lui apprennent que  Vanessen est sorti de l’hôpital deux jours plus tôt. «Nous sommes alors allés sur place pour avoir des explications. Et là, on nous a dit ki linn gagn discharge ek ki madam-la inn pran so responsabilite.» Quelques jours après, c’est le drame. Vanessen est arrêté, soupçonné d’avoir agressé Parsan Hurkoo lors d’une violente altercation.

 

De son côté, Rani Hurkoo a participé à un exercice de reconstitution des faits le dimanche 11 novembre. Elle a expliqué aux enquêteurs que Vanessen s’en serait pris à elle car elle aurait refusé de lui donner de la nourriture. Selon ses dires toujours, la situation aurait dégénéré lorsque son fils aurait voulu s’enquérir de la situation. Durant l’altercation, Vanessen a également été blessé. Il a d’ailleurs d’abord été admis, sous surveillance policière, à l’hôpital Jeetoo pour une blessure à la tête, avant d’être transféré à l’hôpital psychiatrique où il est de nouveau interné.

 

Mais son frère persiste et signe : Vanessen est loin d’être un criminel. «So latet fatige depi lamor mo papa. Ena so bann dosie mantal pou prouv sa.»