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Naushad Oozeer meurt dans un drame routier en janvier : Les malheurs de sa veuve Rubeenah et de son fils handicapé

Naushad Oozeer avait beaucoup de projets pour son fils Tayseer, qui souffre de paralysie cérébrale aiguë.

L’année de l’aboutissement de plusieurs projets majeurs. C’est ainsi que les Oozeer voyaient 2019. Ils avaient prévu de poursuivre la construction de leur maison mais aussi, et surtout, d’emmener Tayseer, leur fils de 14 ans qui souffre de paralysie cérébrale aiguë, en Inde, pour des traitements. Malheureusement, avant d’avoir pu entamer quoi que ce soit, le père de famille, un habitant de Camp-de-Masque âgé de 45 ans, est mort dans un accident. Et aujourd’hui, sa veuve Rubeenah n’a qu’un souhait : concrétiser le rêve de son époux qui espérait voir leur unique enfant marcher.

 

Le drame qui a coûté la vie à Naushad Oozeer remonte au samedi 26 janvier, aux alentours de 6h30. Il rentrait du travail à moto quand il est entré en collision avec un van à Valentina, Moka. Ayant subi de graves blessures, il avait été admis au service des soins intensifs de l’hôpital de Candos. Mais il a rendu l’âme le lendemain, succombant à une fracture du crâne.  

 

Depuis, la vie de Rubeenah est devenue un cauchemar. En plus de la douleur d’avoir perdu son époux, elle doit maintenant s’occuper seule de son fils. «Naushad était le seul à travailler car il fallait que quelqu’un soit à la maison pour s’occuper de Tayseer. Mais lorsqu’il rentrait à la maison, il m’aidait beaucoup, même s’il était fatigué. Aujourd’hui, je suis seule à m’occuper de notre fils handicapé et je n’ai guère le temps pour faire autre chose.»

 

L’adolescent doit être constamment sous surveillance. «Il ne mange pas et ne boit pas seul. Il ne peut pas non plus se tenir debout et doit porter des couches.» De plus, il ne se couche qu’à 4 heures du matin, ce qui contraint sa mère à rester elle aussi éveillée. «Je dépends d’une pension de veuve et de la pension d’invalidité de Tayseer pour subvenir à nos besoins. C’est vraiment difficile car nous devons nous serrer la ceinture. Il est même probable que je doive bientôt employer quelqu’un pour m’aider car je souffre de problèmes de dos et qu’il m’est difficile de m’occuper de mon fils seule. Lui donner le bain, par exemple, est un vrai parcours du combattant.»

 

Ce qui inquiète encore plus Rubeenah, c’est de ne pas savoir si elle sera en mesure de concrétiser les projets que son époux et elle avaient pour leur unique enfant. Ils comptaient l’emmener en Inde, cette année, pour des soins qui auraient permis de le soulager. «La première fois qu’il avait bénéficié de traitements au Neurogen Brain and Spine Institute de Mumbai, cela nous avait coûté environ Rs 800 000 pour les billets d’avion, le logement et les frais médicaux. Nous avions pu réunir l’argent nécessaire grâce aux économies de mon époux et à l’argent recueilli auprès de nos amis et de volontaires dans les mosquées», explique-t-elle. Après cela, poursuit-elle, son fils avait fait de gros progrès. «Nous avions prévu de l’emmener en Inde à nouveau cette année pour des séances de massage et de physiothérapie qui lui auraient éventuellement permis de marcher.» Rubeenah ne sait absolument pas comment faire pour réunir la somme dont elle a besoin pour ce projet, maintenant que son époux n’est plus là. Mais elle espère y parvenir.

 

La semaine prochaine, elle rencontre un neurologue indien qui lui donnera une idée de la somme dont elle aura besoin pour les traitements de son fils. Celle-ci sera communiquée ultérieurement, avec les coordonnées de Rubeenah, pour que ceux souhaitant l’aider puissent la contacter. Entre-temps, cette maman devenue brutalement veuve continue de souhaiter le meilleur pour son fils.