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Le personnel médical l’autorise à rentrer chez lui après une chute à moto : Soupçons de négligence médicale après le décès de Mahmad Noorally

Le personnel soignant a autorisé cet habitant de Plaine-Verte à rentrer chez lui alors qu’il avait une rupture de la rate.

Son chagrin l’étouffe mais sa révolte est tout aussi grande. Car elle a dû mal à accepter les circonstances entourant le décès tragique de son époux. Toutefois, la jeune femme de 34 ans attend que les rituels funéraires pour le repos de son âme s’achèvent pour se lancer dans sa quête de vérité. Mahmad Noorally, 39 ans, a succombé à une rupture de la rate, le samedi 17 août. Quelques heures plus tôt, ce chauffeur s’était retrouvé à l’hôpital après que sa moto a dérapé. Blessé, il avait alerté sa femme avant de se rendre à l’hôpital. Puis, peu après, il est rentré à la maison. Après examen, le personnel médical l’avait autorisé à partir alors qu’il avait une fracture au niveau des côtes.

 

«C’est un choc terrible pour nous. Mon époux serait peut-être encore de ce monde s’il avait reçu les soins nécessaires Mo anvi kone kifer lopital pa ti gard li en observasion sa zour la alor ki zot ti deza kone li ti ena fraktir», s’insurge l’épouse de Mahmad Noorally. Elle affirme que le Medical Certificate de son époux en fait d’ailleurs mention. «Il se tordait de douleurs lorsqu’il est rentré ce jour-là. Il a perdu connaissance dans la soirée», se souvient la jeune femme.

 

La famille de Mahmad Noorally a alors sollicité le Samu pour l’emmener à l’hôpital Jeetoo. Mais sur place, le personnel soignant n’a pu que constater son décès. Aujourd’hui, son épouse se retrouve à devoir vivre sans lui et à élever leurs deux enfants – une fille de 10 ans et un fils de 4 ans – seule. Pour elle, il n’y a pas de doute que son mari a été victime d’une grosse négligence médicale.

 

Après les rites funéraires, elle compte se rendre à la police pour porter plainte contre l’hôpital. Elle prévoit également d’écrire au responsable de l’hôpital Jeetoo pour lui demander des explications ainsi qu’une rencontre. Sollicité pour une réaction, le responsable de la cellule de communication du ministère de la Santé nous a déclaré que l’affaire est prise au sérieux par le ministère qui a demandé un rapport de l’hôpital en vue de l’ouverture d’une enquête.