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Fawzi Mosafeer succombe à ses blessures après six jours | sa sœur : «Nous le croyions hors de danger»

Le jeune homme laisse derrière lui une famille anéantie.

Il est resté dans le coma pendant près d’une semaine. Mais les légers mouvements de la main qu’il a effectués, le mardi 30 avril, ont donné une lueur d’espoir à son entourage. Sauf que deux jours plus tard, Fawzi Mosafeer a rendu l’âme suite à une fracture du crâne. Celle-ci, entre autres blessures, a été causée lors d’un accident survenu le vendredi 26 avril sur la route principale de Morcellement St-André.

 

Ce jour-là, Fawzi Mosafeer, un habitant de Plaine-des-Papayes âgé de 35 ans, rentrait du travail à moto lorsque son deux-roues est entré en collision avec un camion. Il a alors été conduit à l’hôpital SSRN par le SAMU et a été admis à l’unité des soins intensifs où il est resté pendant six jours. Les six jours les plus difficiles de la vie de sa sœur Farzana.

 

Cette dernière a appris que Fawzi a été victime d’un accident à travers un de ses frères. Sur place, Farzana trouve le jeune homme dans une mare de sang, avant que celui-ci ne soit conduit à l’hôpital le plus proche par les secours.

 

Les premiers examens médicaux effectués sur place font état d’un violent coup qu’il a reçu à la tête et de son état de santé critique. «Les médecins nous avaient demandé de beaucoup prier. Il était prévu que mon frère effectue une deuxième radiographie mais cela n’était possible que s’il pouvait respirer sans appareil.» Ce qui n’était pas le cas.

 

Cependant, le mardi 30 avril, durant les heures de visite, les proches de Fawzi Mosafeer pensent voir la lumière au bout du tunnel lorsque ce dernier fait quelques mouvements de la main. «Cela s’est passé devant notre père. Il était sorti de la salle d’hôpital en pleurant de joie. Il pensait que mon frère était sur le point de reprendre connaissance et qu’il pourrait avoir recours à une intervention chirurgicale. Nous le croyions hors de danger», confie notre interlocutrice.

 

Mais les espoirs commencent à s’estomper quand les médecins annoncent que l’état de santé de Fawzi est toujours aussi critique et que ses mouvements ne veulent rien dire. Le jeudi 2 mai, alors qu’elle se trouve sur son lieu de travail, Farzana apprend que son frère n’a pas survécu. «J’avais contacté l’hôpital pour savoir s’il y avait des améliorations mais c’est finalement une mauvaise nouvelle que l’on m’a annoncée.»

 

Employé comme chauffeur pour une compagnie privée, Fawzi Mosafeer se donnait corps et âme à son métier. «Il était débrouillard et travaillait plusieurs heures par jour. Il avait à peine du temps libre», raconte Zoya, son épouse. Tous deux étaient mariés depuis neuf ans et étaient les heureux parents d’une petite fille de 5 ans, qui ne cesse de réclamer son père depuis la tragédie.

 

Les funérailles de Fawzi Mosafeer ont eu lieu le jeudi 2 mai à 17 heures.