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Agressé dans son commerce à deux reprises - Le couple Heereelall : «Nous ne nous sentons plus en sécurité»

Il y a trois ans, elle a quitté son poste d’éducatrice pour travailler aux côtés de son époux dans le commerce familial. C’était la meilleure solution, dit-elle, pour assurer l’avenir de leur enfant. Elle était loin de se douter de la tournure que prendraient les événements. 

Aujourd’hui, Rupvanshi et son époux Kunal Heeralall – le chanteur de bhojpuri et auteur de la chanson Jalsa Ke Raat Ba –, ne savent plus à quel saint se vouer. Agressés à deux reprises par le même groupe d’individus dans leur boutique située à Pointe-aux-Piments, ils craignent pour leur sécurité. D’autant plus que les enquêteurs n’ont, pour l’heure, procédé à aucune arrestation dans ces affaires et cela, bien qu’ils leur ont remis des images démontrant l’agression.

 

La première agression remonte à novembre 2021. Alors que le gouvernement venait tout juste d’autoriser les rassemblements de 50 personnes, ils avaient organisé, en face de leur commerce, une mini Divali Night. «Nous organisons souvent ce genre de fêtes. Vu que la foule s’était déplacée, nous avions reçu beaucoup de clients et avions vendu tous nos paquets de cigarettes», explique la commerçante, âgée de 30 ans. Un peu plus tard, un habitant de la localité est venu à la boutique pour en acheter. «Je lui ai répondu que nous n’en avions pas et il a cru que je refusais de le servir.» Le couple ne s’attendait pas à ce que la situation tourne au vinaigre. Les deux commerçants ainsi que leur personnel ont été agressés et leur boutique saccagée par des individus armés de sabres.

 

Bien qu’ils aient porté plainte, ils ne s’étaient pas inquiétés jusqu’ici, convaincus que la police enquêtait et qu’un tel incident ne se reproduirait plus. Mais le lundi 10 octobre, un nouvel incident est survenu. Rupvanshi raconte : «Ce jour-là, nous étions sur le point de fermer la boutique lorsqu’un vieil homme sous l’influence de l’alcool est arrivé. Li ti pe dir linn bliye pran so minn Apollo, apre linn revini pou rod enn labouzi. Il est passé sous le rideau de fer électronique qui était déjà à moitié baissé. Lorsque je lui ai demandé de ne pas passer en dessous, craignant qu’il se blesse, il s’est mis en colère et m’a injuriée.» En quittant les lieux, le vieil homme, très éméché, aurait perdu l’équilibre et serait tombé à côté de la voiture de la gérante. «Je me suis approchée de lui pour l’aider mais aussi parce que j’avais laissé une grosse somme d’argent dans mon véhicule mais les membres de sa famille sont arrivés et ont agressé mon époux. Zot inn bat li ek desir so linz. Il s’agit des mêmes individus qui nous avaient agressés l’an dernier.»

 

Malgré une nouvelle plainte au poste de police de la localité, poursuit Rupvanshi, leurs agresseurs «courent toujours». «Ils font le va-et-vient devant notre commerce et nous menacent constamment. Jusqu’où tout cela doit aller pour que la police prenne des actions ? Mon époux était déjà en congé maladie et sa santé ne cesse de se détériorer avec tout ce qui est arrivé. Il ne sait même plus s’il sera toujours en mesure de travailler.» Elle lance un appel à la police afin que les suspects soient appréhendés une fois pour toutes : «Car nous ne nous sentons plus en sécurité.»