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Affaire du petit Ayaan, 2 ans, battu à mort en 2020 : sa mère, accusée d’«exposing child to harm», bientôt fixée sur son sort

La décision du Directeur des poursuites publiques (DPP) est attendue… Nawsheen Beeharry, la maman du petit Ayaan Ramdoo, 2 ans, battu à mort en 2020, est actuellement poursuivie en cour intermédiaire sous une accusation d’exposing child to harm. Son concubin, Ashar Sobratee, a, lui, déjà été condamné à 39 ans de prison aux assises en juin, après avoir été jugé coupable à l’unanimité du jury. 

Nawsheen Beeharry doit retourner en cour le lundi 3 octobre pour connaître la décision du DPP à son sujet. Son avocat, Me Sameer Hossenbocus, a présenté une motion en sa faveur pour sa remise en liberté sous caution. Sa cliente, dit-il, est poursuivie sous l’ancien Child Protection Act qui stipule, entre autres, qu’une personne qui est accusée d’exposing child to harm risque une peine maximale ne dépassant pas deux ans de prison si elle est jugée coupable. «Dans deux mois, cela fera deux ans que ma cliente est on remand. C’est la raison pour laquelle j’ai invité le DPP à prendre la décision de lui accorder ou pas la liberté conditionnelle», indique Sameer Hossenbocus qui défend Nawsheen Beeharry pro bono. Cette dernière saura également si elle sera poursuivie sous l’ancienne loi ou sous la nouvelle qui est plus sévère.

 

Beaucoup ont été touchés par l’histoire du petit Ayaan. Ce dernier a rendu l’âme dans la soirée du 12 novembre 2020, après avoir été battu par le concubin de sa mère. Celui-ci a ensuite voulu maquiller cette agression mortelle en mort naturelle avec la complicité de Nawsheen Beeharry. La police a procédé à deux autres arrestations dans cette affaire, soit celles d’un policier et d’une doctoresse.

 

Le caporal Emmamboccus est accusé de complot ; il était en poste au Casualty Room de l’hôpital de Rose-Belle le soir fatidique. Quant à la doctoresse Nesha Soobhug, elle est accusée d’avoir émis un faux certificat de décès après la mort du garçonnet.