• Jean Bruneau et son invitation au Ward IV
  • Bien nourrir son chat : Conseils pour une alimentation saine et équilibrée
  • Physiothérapie : pour une remise en forme au top !
  • Le deuil traumatique : le comprendre pour y faire face
  • Tipa et Fortified Learning Environment Unit : un partenariat pour transformer l’éducation
  • Enquête judiciaire au tribunal de Souillac - Noumesh Mossai, Litigation Officer à la SBM : «Pravin Kanakiah avait une assurance vie»
  • Resika Narain : une thérapeute qui vous veut du bien
  • BeReady.mu : votre adresse Internet pour la construction et la rénovation
  • Mpox : tout savoir sur le virus
  • Crimes «passionnels» : «L’amour ne doit pas être utilisé comme alibi»

Une œuvre mauricienne dans un magazine français de sciences sociales

Une jeune artiste interpellée par l'esclavage à l'honneur.

Ça s’appelle Hommes et Migrations. Et c’est une revue sociale qui parle de l’histoire de l’immigration, éditée par le Musée national de l’histoire de l’Immigration en France. Pourquoi on en parle ? Parce qu’il est question de Maurice dans la dernière édition de la revue, celle de janvier-mars, dans la rubrique Collection des musées. 

On y évoque une œuvre qui a été exposée au Musée de l’Esclavage à Port-Louis, La tête haute, peinture de Cendrine Bolaram. Dans le magazine, l’artiste de 26 ans explique cette œuvre où on voit plusieurs esclaves sur un fond rouge, dont une femme esclave, vêtue de blanc et plus grande que les autres, symbolisant la résilience. La jeune artiste en profite pour remercier l’historienne Vijaya Teelock, qui a beaucoup aidé à la publication de l’article : «Je ne connaissais pas forcément l’histoire des esclaves en profondeur. Or, lorsque j’ai voulu participer à l’exposition sur les descendants d’esclaves, où j’allais peindre La tête haute, j’ai demandé autour de moi, et il se trouve que mon arrière-arrière-grand-mère était une esclave. On m’a alors raconté comment mes ancêtres divisaient leur famille en fonction de la couleur de la peau, notamment les enfants que certaines avaient eu de leurs maîtres. Cela m’a bouleversée et aussi inspirée pour pondre cette œuvre, qui parler de résilience, de violence aussi avec le fond rouge, mais où le blanc signifie aussi un espoir, une nouvelle chance…»

 

Vous pouvez en savoir plus sur le magazine et ses numéros sur : https://www.histoire-immigration.fr/hommes-migrations/musees-partages.