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Sur Netflix - Bombay Begums : l’écrivain Nanda Pavaday enchanté

C’est l’une des séries les plus en vogue du moment ; elle occupe d’ailleurs la quatrième place des feuilletons les plus vus chez nous. Choquante, bouleversante, intéressante… Les adjectifs ne manquent pas pour qualifier cette réalisation d’Alankrita Shrivastava (Lipstick Under My Burkha), centrée sur cinq femmes issues de différentes classes sociales mais qui ont le même but : acquérir une position confortable dans leur milieu professionnel. À Maurice comme ailleurs, les avis positifs – notamment celui de l’auteur de Ti Zistwar Nou Pays que nous avons interrogé – et négatifs n’ont pas manqué de pleuvoir sur cette série qui marque le retour à l’écran de Pooja Bhatt, sœur aînée d’Alia Bhatt, après presque 20 ans d’absence. 

«Je conseille à tout le monde de regarder cette série»

 

«C’est l’une des séries les plus étonnantes que j’ai visionnées depuis un bon bout de temps. On est complètement aspirés par le scénario et on reste scotchés à nos sofas tellement le scénario est captivant. Dès le premier épisode, on se dit “waouh” tellement Bombay Begums sort de l’ordinaire. La cinématographie est tellement différente de celle qu’on a l’habitude de nous servir. C’est une série que je conseille à tout le monde de regarder car elle traite de différents thèmes, dont l’émancipation de la femme, ses difficultés et surtout les efforts (surplus) qu’elle doit faire (contrairement aux hommes), que ce soit dans sa vie privée ou sa vie professionnelle.

 

Bien sûr, le thème majeur, que la réalisatrice distille subtilement au cours des premiers épisodes, reste le harcèlement sexuel que subissent les femmes sur leur lieu de travail. Pooja Bhatt qui, à une époque, était la favorite de tous les adolescents, n’aurait pas pu choisir un meilleur scénario pour marquer son retour à Bollywood. Avec ce film qui traite du Me Too Movement, la fille du réalisateur Mahesh Bhatt incarne un caractère fort et faible à la fois. Faible, parce qu’au début du feuilleton, nous découvrons qu’elle a du mal à prendre les décisions justes. Mais finalement, elle devient une lionne féroce qui décide enfin de se rebeller contre une société trop longtemps dirigée par les hommes.

 

En fait, j’ai été conquis par les performances des cinq principaux protagonistes, notamment Pooja Bhatt et Shahana Goswami. C’est avant tout le contenu qui m’a tenu en haleine mais le jeu de chaque artiste était aussi sans faute.

 

Le seul bémol que je pourrais reprocher à cette série presque sans faute, c’est qu’elle a montré tous les personnages masculins comme des personnages négatifs. Dommage car les hommes ne sont pas tous des sans-cœur.»

 

Critiquée et salie ailleurs

 

Malgré des retours très positifs, Bombay Begums a quand même essuyé plusieurs critiques défavorables. Certains l’ont jugée trop crue, dépeignant l’adolescence comme une phase de dévergondage. La National Commission for Protection of Child Rights (NCPCR) en Inde a demandé à Netflix de stopper la diffusion de la série car elle favoriserait la débauche parmi les jeunes. La NCPCR a fait part de son désaccord concernant plusieurs scènes qui inciteraient les jeunes à tomber dans le mauvais chemin. Elle a aussi critiqué des séquences où on voit des jeunes se droguer ou poster des photos d’eux nus sur les réseaux sociaux. D’autres cinéphiles moins friands de cette série n’ont pas manqué de poster des commentaires négatifs sur Bombay Begums qui serait trop osée et tomberait même par moments dans la pornographie, selon eux. Le thème de l’adultère, selon les détracteurs, serait presque glorifié dans ce feuilleton.