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Quand Philippe Thomas passe devant la caméra

Au final, ce n’était qu’une question de temps. Dès le mercredi 25 novembre, on nous propose un film sur quelqu’un qu’on ne présente plus. 

Pourquoi ne pas aller à la découverte d’un fils du sol, qui n’a pas fini de laisser son empreinte jazzy à Mau-rice ? Le documentaire Philippe Thomas, le jazz au bout des lèvres, sera présenté au cinéma Star de Bagatelle le mercredi 25 novembre. Un film réalisé par Gopalen Chellapermal qui renoue avec l’univers de l’Atelier Mo’Zar – dont Philippe Thomas est le directeur de cours et le directeur artistique depuis six ans – après Les Mo’Zar de Roche-Bois et plus récemment Mo’zar… Depi Roche-Bois ziska La Havane. À la production, on re-trouve Satyen Bhujun, avec la société Avarts.

 

Cette première séance privée précédera d’autres, publiques, dans les jours qui suivent ! On a demandé au principal concerné, le trompettiste lui-même, ce qu’il pense de cette initiative musicale et humaine. «Je suis très heureux (rires), mari serye ! C’est en fait un honneur que l’on m’accorde, après toutes ces longues années de carrière. Mais j’ai aussi pris en charge plusieurs jeunes musiciens. Je pense que le film mettra aussi l’accent sur cela et permettra au plus grand nombre de découvrir ces belles histoires.»

 

C’est suite aux nombreuses aventures de Philippe Thomas, directeur artistique et directeur des cours à l’Atelier depuis six ans, que l’idée d’un documentaire est venue, comme le précise la note d’intention de la production : des aventures à travers le monde, notamment à Berklee, où il a accompagné pas moins de 15 jeunes pour des cours dans la prestigieuse école de musique, et toute l’aventure où tout ce beau monde a joué à Cuba et à Rio en 2019. L’équipe évoque aussi une «histoire qui unit un homme à sa musique. Une mu-sique qui nous renvoie à un rêve, le désir de créer, de partager et de transmettre. Une histoire et des rêves qui battent au rythme du cœur, ceux d’un homme qui vibre pour le jazz, ses élèves et Mo’Zar».

 

Le film se construit autour de plusieurs espaces «qui ne feront qu’un avec l’homme : Maurice, là où Philippe a débuté, de Petite Rosalie – son village natal – à l’Atelier Mo’zar, en passant par ses différents concerts et son espace d’inspiration et de ressources, sa maison à Case-Noyale où il évoque ses débuts dans la musique, l’influence de sa famille dans son devenir de musicien et sa rencontre avec la musique jazz. Le deuxième es-pace est Perugia, en Italie. Lors de ce stage de Berklee/Umbria Jazz Clinics, le film évoque sa fonction de mentor, son engagement et son rêve de musique auprès de jeunes musiciens de Mo’zar».

 

Il semble que le documentaire veut faire un parallèle entre le mentorship de Philippe Thomas envers des jeunes de l’Atelier (notamment le jeune Jazzy Christophe qu’il a accompagné hors de nos frontières avec plu-sieurs autres) et l’apprentissage qu’il a eu de son mentor Ernest Wiéhé. Au programme de Philippe Thomas, le jazz au bout des lèvres, il y aura donc tout plein d’émotions, de nostalgie et, bien sûr, de musique. Et on aurait tort de s’en priver pour l’art et l’humain. Guettez la programmation ciné à venir pour savoir quand vous pourrez catch Philippe Thomas et sa vie.