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Nanda Pavaday et son équipe nous racontent «Konfizri»

Un trio qui a laissé libre cours à sa créativité.

Et de deux pour le monsieur qui adore nous faire rire avec ses posts sur les réseaux sociaux ! Après Tizistwar nou pays, sorti l’année dernière, voici qu’il nous revient avec un nouveau livre illustré, plus petit, où il nous livre ses petites réflexions quotidiennes bien piquantes, faites durant le confinement. L’auteur et sa petite équipe s’expriment sur cette aventure. 

Que faire pendant le lockdown ? Chacun s’est occupé comme il peut. Nanda Pavaday,  lui, proposait chaque jour un petit mot humoristique sur les réseaux sociaux, suscitant le buzz, comme d'habitude. Ce sont tous ces petits mots qu’il a compilés dans Konfizri, bann ti douser konfinnman, en vente à Rs 400 directement de l’auteur (voir plus bas) depuis une semaine. Une belle aventure où Nanda Pavaday a embarqué deux autres créatifs avec qui il avait bossé sur Tizistwar nou pays : l’illustrateur Noah Nany et l’Art Director and Designer Ziyaad Pondor. Des mots d’une équipe qui a vécu cette aventure comme un gros bonbon !

 

D’emblée, Nanda Pavaday revient sur le confinement : «Le lockdown nous a tous permis, je pense, de revoir notre relation à la solitude ou même avec notre famille et nos proches. C’est un peu ce que j’ai voulu exprimer avec, bien sûr, une petite teinte d’humour, voire pas mal d’humour, et aussi ce petit aspect authentique, cette petite douceur qui est d’exprimer tout cela en kreol, d’où le titre du livre. Je ne voulais pas non plus me contenter de publier un livre avec des mots qui avaient pour beaucoup été publiés sur les réseaux sociaux. Il fallait aussi une belle valeur ajoutée ; une mise en page colorée et des dessins. Si Tizistwar nou pays est comme un set kari, Konfizri, c’est plus un dessert, enn bon sagoo !»

 

Du coup, les choses se sont mises en place dès la levée du confinement. Et c’est sans problème que les deux autres ont accepté ce nouveau challenge. Car oui, il y a du défi. L’illustrateur Noah Nany, qui compte plus d’une décennie dans le domaine, a dû rendre deux fois plus de dessins que pour le précédent livre de Nanda. Mais pas de souci pour l’artiste : «Les choses se sont déroulées un peu plus facilement pour ma part. Plus de dessins à rendre, oui, mais dans un format plus petit, avec aussi beaucoup de discussions avec les autres pour avoir une direction plus claire de ce qu’on voulait.»

 

Ziyaad Pondor, maintenant designer en free-lance après une longue carrière dans plusieurs agences de pub (on lui doit des logos comme celui du Metro Express), est lui aussi enchanté d’avoir participé à cette aventure : «Konfizri est comme un rêve, parce qu’il m’a permis d’explorer plein de choses que je n’aurais pu faire pour un produit plus corporate, avec toute une série de guidelines à suivre. Un rêve où, design wise, j’ai pu expérimenter au niveau des couleurs, des fonts, essayer plein de choses avec une grande liberté. Aucun doute que si Nanda a  encore de la suite dans les idées, je le suivrai dans sa prochaine entreprise.»

 

Justement, Nanda Pavaday nous confie qu’il voudrait bien sortir Konfizri en version anglaise et Tizistwar nou pays en version audio par la suite. Mais en attendant, vous pourrez vous plonger dans Konfizri en entrant en contact avec l’auteur via sa page Facebook. Et si vous voulez le rencontrer, il se fera un plaisir de vous voir aujourd’hui, 8 novembre, de 11 à 14 heures à La City de Trianon. Et les 9 et 10 novembre, au Audi Laflor, à Port-Louis.