• La jalousie amoureuse : quand ça va trop loin…
  • Disparition du vol Malaysia Airlines MH 370 : c’était il y a 10 ans...
  • 13es Jeux d’Afrique : «Moris casse paquet» avec 25 médailles
  • Laura Mooneesamy : quand Gold Models va d’aventure en aventure
  • Accidents fatals : quatre familles pleurent leurs proches partis trop tôt
  • «Ratsitatann» : un pièce mauricienne/malgache pour «enlever le flou»
  • The Two : explosion de blues créole bientôt
  • Un jeune couple crie à la négligence médicale après le décès de son nourrisson - Kimy et Julien : «Deziem tibaba nou perdi par fot lopital»
  • Maurice vs Tchad : le Club M compte sur le soutien de son public
  • Agression mortelle à Cité Mangalkhan - Læticia Laviolette : «Lion Vibe ti deza menas mo konpanion Damien»

L’Association des Auteurs Compositeurs mauriciens s’interroge

Ils sont plusieurs à se demander des choses…

Elle ne veut pas arriver à des solutions extrêmes. Et c’est bien pour cela qu’elle lance des appels. L’Association des Auteurs Compositeurs Mauriciens (AACM) a tenu une conférence de presse le mercredi 24 octobre pour parler de ce qu’elle appelle des «réalités» dans le milieu artistique mauricien. Il y était majoritairement question des difficultés à organiser des concerts en ce moment. Il y a deux semaines, l’association avait rencontré Jean-François Chaumière, Senior Adviser au Prime Minister’s Office, pour lui part de ses appréhensions et reproches.

 

Jean-Jacques Arjoon, porte-parole de l’association, s’interroge : «C’est bien de nous proposer le Nation Arts Fund, mais s’il n’y a pas de lieu déjà pour nos projets, c’est comme si on ne nous donnait rien. Les deux marchent ensemble tout de même ! D’autant que les permis accordés par la police sont souvent très chers et elle peut à tout moment annuler le permis. On se pose des questions sur cette pratique.» 

 

Il devait aussi mentionner l’Article 27 de la Déclaration des Droits de l’Homme, qui parle du «droit de participer à la vie culturelle» : «Les derniers événements comme le concert des prêtres ou même le Festival Reggae Donn Sa, ont montré qu’il y a une soif de cette vie culturelle. Mais y a-t-il une volonté de la part des autorités ? Avec tous ces obstacles pour organiser des concerts, c’est pour nous une forme de discrimination envers une communauté minoritaire, la communauté

des artistes.»  

 

Le manque de lieu convenable revient donc pour la énième fois sur le tapis, comme nous le dit Bruno Raya : «Bien sûr, le Mauritius Sports Council propose des stades mais pour le sport en priorité, ce qui est tout à fait logique. Nous demandons encore un endroit pour la tenue de concerts. Et que les autorités ne s’inquiètent pas, nous sommes prêts à payer.»  

 

Et à Jean-Jacques Arjoon d’ajouter fermement : «J’espère que nous n’en arriverons pas au point où il y aura une grande marche dans les rues, où non seulement les artistes mais aussi les fans feront entendre leur voix pour faire respecter la culture dans l’île.»

 

Aussi membre de l’association, Jasmine Toulouse devait aussi évoquer l’idée d’une partie musicale pour les prochains Jeux des Iles.