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Joker : immonde et acclamé

Joaquin Phoenix n’est qu’à une statuette près de la consécration oscarisée.

Déjà quelques jours que le film du moment est dans nos salles. Au-delà de l’excellence mille fois saluée de cette proposition de l’histoire d’origine de l’ennemi juré de Batman, voyons voir ce que ce long-métrage représente dans le contexte cinématographique actuel.

Joli come-back de DC. Pour beaucoup, le tristement célèbre Justice League est toujours resté en travers de la gorge de plusieurs personnes. Et DC Comics a beau essayé de se racheter avec les sympathiques Aquaman et Shazam, il manquait aux concurrents de Marvel (qui eux ont bien kas dan ta avec Avengers et Spider-Man) un film de calibre pour pouvoir revenir sur le devant de la scène. Ben voilà, cela semble fait maintenant, en attendant les prochains Batman, Wonder Woman et Birds of Prey.

 

Consécration du film comic book. Gotham City au Festival du Film de Venise ! Joker, film comic book, a reçu la récompense suprême lors de ce festival, le fameux Lion d’Or. C’est pour vous dire que c’est une consécration pour ces films dédiés aux BD américaines, et un signe de respect, quand le film en vaut la chandelle. Certes, nous aurons toujours, principalement du côté de Marvel, des films un peu plus pour enfants, un peu plus grand public, mais il est bon de voir qu’il y a aussi à Hollywood une vraie volonté de proposer à la fois le film comic book et du cinéma de haut niveau, avec tout ce qu’il faut de grande prestation d’acteur, voire même ici d’un discours social très sombre, très scorcesien et très actuel. Merci à DC d’y croire…

 

Consécration d’un acteur. Que serait un film sur le Joker sans un acteur qui porte ce rôle de malade sur les épaules ? Excellente idée en tout cas de voir un acteur de composition comme Joaquin Phoenix (frère de feu River Phoenix) endosser le rôle de ce méchant. Le monsieur emboîte le pas aux autres itérations cinématographiques du personnage : Jack Nicholson, Heath Ledger et Jared Leto. Le César immonde de Gladiator, frère de Mel Gibson dans Signes, anti-héros violent dans A beautiful day et une âme torturée dans The Master, Joaquin Phoenix n’est qu’à une statuette près de la consécration oscarisée, vu le succès populaire et surtout la critique du film. Il n’y a qu’un pas à franchir pour que le Joker soit le rôle qui vole un Oscar à un autre acteur, après feu Heath Ledger pour sa prestation habitée dans The Dark Knight, récompensée à titre posthume en 2009 par l’Académie.

 

Respect pour un réalisateur. C’est qui déjà le réalisateur de ce film tant acclamé ? Ben, le monsieur qui a réalisé les trois Very Bad Trip ou encore l’adaptation ciné de Starsky et Hutch avec Ben Stiller et Owen Wilson. Bref, un habitué des comédies, tout à coup catapulté comme l’un des meilleurs du moment, avec son film qui a obtenu le Lion d’Or à Venise. Voilà, à présent beaucoup ne râleront pas quand on entendra parler du nouveau film de Todd Phillips qui est maintenant complètement estampillé «le réalisateur du Joker». S’il ne se décide pas à nous pondre des âneries par la suite…