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«You» saison 4, première partie : ça passionne toujours mais…

Joe, Joe, Joe… Depuis le 9 février sur Netflix, on a droit à la suite des mésaventures du dangereux sociopathe Joe Goldberg qui s’essaie à une nouvelle vie de prof barbu à Londres après les événements sombres de la fin de la troisième saison, où il a dû abandonner son fils et la femme qui l’obsédait. Sauf qu’à Londres, une série de meurtres commis par une personne qui semble bien connaître le passé de Joe va tout bouleverser… On attend de voir ce que les cinq prochains épisodes de cette quatrième saison vont donner lorsqu’ils atterriront sur la plateforme le 9 mars. D’ici là, nos deux interlocutrices pèsent le pour et le contre de ces cinq premiers épisodes.   

Mou Shira, fonctionnaire : «Vite, la suite»

 

«Le chasseur devient le chassé. C’est l’impression que nous donne la première partie de cette quatrième saison de You. J’ai beaucoup aimé cette inversion des rôles, sans oublier une suite de péripéties et de nouveaux personnages dans cette première partie. Et puis, cette fois, Joe n’est pas amoureux mais il est pris dans le filet d’un autre meurtrier qu’on surnomme “Eat the rich killer”. Le suspense est différent et les enjeux sont plus graves. C’est au tour de Joe d’être traqué. On le voit maintenant à la place de ses victimes, effrayé, paniqué, piégé et se retrouvant souvent dans des situations sans issue. Et encore une fois, Penn Badgley joue ce rôle à la perfection, aidé à nouveau par ses incessantes réflexions en voix-off. On voit Joe sous un tout autre angle du coup, pour résumer. À coup sûr, une grosse raison d’attendre la deuxième partie avec impatience, surtout avec les derniers mots de Joe, qui clôturent ces cinq premiers épisodes.»

 

Linzy Woozeear, assistante relationnelle :  «Mitigée…»

 

«J’ai apprécié les trois premières saisons parce qu’elles avaient su nous tenir en haleine, avec plein d’événements imprévisibles. Pour cette saison 4, Joe restant le narrateur, nous voulons le suivre dans l’action qu’il décrit mais l’action en elle-même ne suit pas, il se laisse submerger et laisse les autres mener le jeu. Mais, en même temps, une saison qui permet de le voir changer de rôle n’est pas pour déplaire ; il est lui-même observé, piégé et manipulé au lieu d’être celui qui va “à la chasse”. Il subit les circonstances qui s’enchaînent autour de lui sans vraiment tout contrôler. Ce n’est pas plus mal de voir Joe sous un autre jour ; après le côté “psychopathe”, on voit le côté humain dans le sens où il a le droit de vouloir changer de vie, de vouloir évoluer au niveau de ses actions et de sa personnalité. Sauf qu’à mon sens, les nouveaux personnages restent assez banals ; j’ai presque envie de dire que Love nous manque ! La grosse faiblesse de cette nouvelle saison, selon moi, c’est qu’il n’y a personne de vraiment mémorable à part Joe ! Attendons maintenant la deuxième partie en mars pour voir comment tout ça se termine ou si les Showrunners et Joe vont nous surprendre…»