Tatiana Mutanah-Sheik Meera, Mahébourg : «Un nouveau confinement»
«Ma hantise liée à la Covid-19, c'est un nouveau confinement. Pour moi, il est synonyme de terreur car étant une fille qui adore sortir, le fait de rester enfermée à la maison plus d'un jour me frustre totalement et m'empêche de m'extérioriser. Ce que je redoute aussi, c'est la réapparition des cours en ligne car, ce n'est, malheureusement, pas la meilleure méthode d'apprentissage. Pour éviter d'être victime de ce virus à nouveau, j'ai refait appel à mes bonnes habitudes de protection qui sont : me désinfecter les mains avec du gel hydroalcoolique, toujours porter le masque et éviter le plus possible les contacts physiques. Car la Covid-19 n'est pas le bienvenu.»
Swayam Teeluck, Camp-Diable : «Transmission accrue»
«L'annonce d’un pic probable de la Covid-19 suscite des inquiétudes compréhensibles et la nécessité de prendre des mesures de précaution renforcées. La principale préoccupation est la transmission accrue du virus au sein de la communauté, qui peut potentiellement conduire à une augmentation du nombre d'infections. Les systèmes de santé sont alors soumis à une pression supplémentaire, les hôpitaux risquant d'être débordés et les ressources limitées. Pour atténuer ces risques, il est essentiel de respecter scrupuleusement les directives de santé publique. Il s'agit de remettre en pratique toutes les mesures de précautions que nous connaissons très bien désormais et de consulter un médecin si nécessaire en cas de malaise afin de contribuer à la détection précoce et à l'endiguement du virus. En appliquant collectivement ces mesures de précaution, nous pourrons traverser ce pic de cas avec une plus grande résilience et préserver la santé publique.»
Nivani Armoogum, Goodlands : «Retour des restrictions»
«Comme bon nombre de Mauriciens, nous avons cette frayeur qu’avec la saison hivernale viendra certainement une hausse de cas. Je crains surtout un retour des restrictions et l’impact que cela aura sur la santé mentale des gens. Mais aussi que les élèves soient perturbés de nouveau dans leur scolarisation. Mais pour moi, le retour des masques est là, aussi bien que l’utilisation fréquente du hand sanitizer et j’évite autant que je peux les rassemblements. De plus, je suis sûre que nous savons tous quels sont les gestes barrières à mettre en pratique.»
Darla Gopaul, Rivière-des-Anguilles : «Penser aux personnes vulnérables»
«Quand on annonce qu’il y aura certainement une hausse de cas à venir, je pense surtout aux personnes vulnérables. Pour certains, la Covid-19 peut avoir les mêmes effets qu’une grippe mais pour d’autres, le virus peut être mortel. Comme ceux souffrant de bronchite ou d’asthme, ceux qui ont des enfants, les personnes âgées, entre autres. Et je suis sûre que nous sommes tous encore marqués par ces décès à la pelle liés à la pandémie et les séquelles sur les familles et la population. C’est pourquoi, j’encourage les gens à remettre en place les mesures de précautions afin d’éviter un pic et de ne pas se retrouver de nouveau dans la spirale des restrictions à n’en plus finir.»