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Un élève agresse un autre à l’arme blanche au collège St Mary’s - Le père du blessé : «Mon fils n’est même plus en sécurité dans son établissement scolaire»

Le blessé a été touché au dos, à la tête et à la tempe.

Il est hors de danger mais est toujours hospitalisé. Yannick*, 16 ans, a dû se faire poser cinq points de suture après qu’un autre collégien du même âge lui a infligé trois coups de couteau dans leur salle de classe, au collège St Mary’s. Son père, scandalisé et en colère, témoigne…

Il est blessé au dos, à la tête et à la tempe. Agressé à l’arme blanche par un autre élève dans son établissement scolaire le jeudi 26 janvier, Yannick*, 16 ans, s’est fait poser cinq points de suture. À l’heure où nous mettions sous presse, il était toujours admis à l’hôpital Victoria, Candos. S’il est à présent hors de danger, son père raconte qu’il souffre toujours atrocement de ses blessures ; des plaies qui lui laisseront aussi bien des séquelles physiques que psychologiques.

 

Les faits se sont produits au collège St-Mary’s, à Rose-Hill, dans la matinée du jeudi 26 janvier. Ce jour-là, une dispute entre deux élèves de Grade 10, dans leur salle de classe, s’est terminée en bain de sang. D’après le père de Yannick, cela ferait deux ans que les adolescents auraient des prises de bec mais rien ne laissait présager que celles-ci prendraient une telle tournure. «Le même jour, mon fils avait affiché un message sur les réseaux sociaux pour dire qu’il ne souhaitait pas être dérangé. Son camarade de classe s’est moqué de lui sur cette même publication. Il a ensuite menacé de s’en prendre à lui avec un couteau», allègue notre interlocuteur.

 

Ce serait après que leur enseignant aurait quitté la salle de classe, poursuit-il, que l’élève accusé aurait «mis ses menaces à exécution. Il a sorti un couteau et lui a infligé trois coups». Le blessé a ensuite été conduit à l’hôpital Victoria par le personnel de l’établissement, bien que le Samu ait aussi été sollicité. Alertés, ses parents l’ont rejoint sur place.

 

Pour le père du blessé, «c’est une situation inacceptable. Mon fils n’est même plus en sécurité dans son établissement scolaire». Il s’interroge : «Comment est-ce possible qu’un autre élève ait pu introduire une arme à l’école ?» À cette question, le personnel du collège St Mary’s lui aurait répondu que les lois ne leur permettraient pas de fouiller le sac à dos des étudiants. La rectrice lui aurait toutefois promis de prendre des sanctions contre l’élève accusé. «Elle m’a donné la garantie qu’il ne serait pas réintégré», soutient le père de Yannick.

 

Suivant les faits, l’agresseur présumé a été conduit au poste de police de Rose-Hill où il a été questionné en présence de ses parents. Il s’est également excusé pour son geste auprès des parents de l’adolescent blessé. Au matin du samedi 28 janvier, Yannick, lui, était toujours hospitalisé. Contacté au téléphone, son père nous a confié qu’il est hors de danger. Toutefois, «les coups qu’il a reçus lui font toujours autant souffrir. Vu qu’il a été pris de vertiges, le personnel de l’hôpital l’a placé sous perfusion». Il était prévu que Yannick reçoive la visite des parents de son agresseur présumé le même jour.

 

Ce qui préoccupe davantage le père du blessé, ce sont les séquelles psychologiques de cette agression : «Depuis qu’il a été admis, il semble avoir la tête ailleurs. Ce qui s’est produit l’a beaucoup affecté.» Pour l’heure, Yannick n’a pas encore pu donner sa version des faits aux enquêteurs qui attendent qu’il s’en remette pour l’interroger. «Dès que ce sera fait, mon épouse et moi comptons le faire suivre par un psychologue. En tout cas, il ne reprendra pas l’école de sitôt.»

 

Pour les parents de Yannick, le personnel du collège St Mary’s devrait envisager de faire fouiller le sac à dos des étudiants pour éviter qu’un autre drame se produise. Selon le Children’s Bill, suite aux amendements de 2020, «a child under the age of 14 is not to be held criminally responsible for any act or omission». L’agresseur présumé de Yannick, lui, a 16 ans et pourrait être amené à répondre de ses actes devant un tribunal. D’ici là, l’enquête policière suit son cours. L’arme du crime a été remise aux forces de l’ordre pour les besoins de l’enquête.

 

De leur côté, les parents du suspect n’ont pas souhaité parler à la presse car une enquête est en cours. Et nous n’avons pu obtenir la version de la rectrice de l’établissement secondaire où le drame s’est produit.

 

*(prénom modifié)