• Parité en politique : des voix pour inspirer le changement
  • Milys.créations : quand Emily transforme vos idées en souvenirs inoubliables
  • Il s’était introduit chez une dame âgée en pleine nuit : un voleur maîtrisé par des habitants à Camp-Levieux
  • Saisie de Rs 10 millions de cannabis à Pointe-aux-Sables - Incriminé par son oncle, le policier Brian Beauger nie toute implication
  • Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression

Regard d’aspirants journalistes sur le métier

Le journalisme d’autrefois est une source d’inspiration et de motivation pour ceux qui l’étudient aujourd’hui. Dans le cadre des 30 ans de 5-Plus, ces jeunes étudiants en journalisme qui ont un regard nouveau sur le métier et qui ont aussi vécu son évolution au fil des années, nous livrent à cœur ouvert ce qui les a inspirés à choisir ce domaine.

Owen Lim Chin Fa : «Au service de la population»

 

«Depuis mes années de collège, j’aimais lire et écrire que ce soit en français ou en anglais, et j’adorais aussi le sport. Après le HSC, j’ai pris du temps pour réfléchir à ce que je voulais faire et c’est le journalisme qui se rapprochait de mon amour pour l’écriture et le sport. J’espère devenir journaliste sportif. De plus, le journalisme, c’est une histoire de famille si je peux dire car j’ai une tante qui exerce dans le domaine et cela m’a poussé à faire mon choix. Être journaliste, c’est avant tout être au service de la population. C’est c'est en restant informée qu’une population peut évoluer et le journalisme est un facteur clé qui aide à cette évolution.»

 

Aashee Bacchoo : «Un métier sacré»

 

«C’est un métier sacré car un journaliste à le pouvoir de faire d’une personne ou d’un sujet quelque chose d’extraordinaire tout comme de lui nuire. J’ai toujours été passionnée par cette filière depuis l’enfance car certains membres de ma famille exercent dans le domaine depuis des années. J’aime bien le fait que le métier de journaliste offre la possibilité d’explorer régulièrement différents endroits, de faire de nouvelles rencontres et aussi d’apporter sa contribution à une société meilleure. J’espère apporter ma touche à moi dans ce domaine et du nouveau en tant que jeune. Je me motive tout le temps en me disant qu’être journaliste c’est : «Be the voice of the people !»

 

Ritikesh Ragudu : «Beaucoup d’évolution numérique»

«Maintenant, les journalistes peuvent choisir de couvrir de nombreux sujets qui ne sont pas liés à la politique mais les principaux organes de presse mélangent le plaidoyer politique à leur couverture de chaque sujet. Des sports à la musique en passant par les affaires et la technologie, les sujets sans aucun lien direct avec la politique deviennent politisés à mesure que les médias sociaux deviennent plus polarisés et acrimonieux. Et effectivement, les journalistes s'appuient sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Instagram et Twitter pour atteindre leur public et cultiver leur réputation professionnelle. Aujourd'hui, avec cette évolution, toute personne intéressée par les emplois liés au journalisme devrait apprendre à se promouvoir sur les réseaux sociaux et à établir un climat de confiance avec un public en ligne afin de se démarquer des autres. Il y a eu beaucoup d’évolution numérique, notamment au niveau des réseaux sociaux, et cela s’adapte à mon temps.»

 

Questions à... Sumeet Mudhoo, Photographe de presse

 

Quatre ans déjà depuis que le jeune homme exerce au sein de l’équipe de photographe du groupe La Sentinelle. Pour les 30 ans de 5-Plus, il revient en quelques questions sur son parcours et son amour pour ce métier.

 

Pourquoi la photographie de presse ?

 

Durant mes années universitaires, j’avais opté pour un BA in Creative Advertising, Graphic Design and Web Animation. J’avais aussi trois modules sur la Mass Communication et c’est là que j’ai eu le déclic pour la photographie. Suite à cela, j’ai acheté mon premier appareil photo et j’ai donné le meilleur de moi-même pour ce module particulier. Les bons retours que j’avais faisaient grandir davantage ma passion pour la photographie. Peu après, j’ai obtenu mon premier stage à La Sentinelle au sein de la rédaction de L’express. Ce fut une belle expérience et après l’obtention de mon diplôme, je suis resté et j’y suis toujours.

 

Un moment marquant de votre carrière ?

 

C’est le naufrage du Wakashio. Un jour avant que ne débute la marée noire, j’étais à Pointe d’Esny pour des photos. Le lendemain, j’ai eu un grand choc en constatant l’ampleur des dégâts. De plus, j’ai eu la chance de voir mes photos  être publiées dans la presse internationale grâce à l’Agence France Presse. Voir sa signature et ses photos faire le tour du monde est une sensation indescriptible. Dans tous les cas, cet événement est venu nous rappeler que dans le monde de la presse tout va vite et évolue constamment.

 

Comment décririez-vous l’ancienne et la nouvelle ère de la presse ?

 

Les médias traditionnels ont permis aux entreprises de cibler un public particulier par le biais de panneaux d’affichage, de publicités imprimées, de publicités télévisées et plus encore. Mais les nouveaux, grâce à l’évolution de la technologie, permettent de cibler encore plus de personnes avec l’aide des réseaux sociaux, des publicités payantes en ligne et des résultats de recherche. Les réseaux sociaux comme Facebook, Twitter, Google+ et Instagram sont utilisés par les entreprises pour établir des liens avec leurs clients et lecteurs potentiels, et aussi de renforcer les relations qu’ils ont avec les actuels.

 

Qu’aimez-vous dans la photographie et le monde de la presse ?

 

Le visuel photographique informe, éduque et déplace les auditoires du monde entier sans avoir besoin d’une langue parlée partagée. Une histoire de photo réussie, lorsqu’elle est bien rédigée et éditée, est universellement comprise, comme celle que j’ai faite pour le Wakashio. Elle a été partagée dans le monde entier. En tant que jeune photographe, je comprends cette passion et le dynamisme, et au cours de ces quatre années, ma carrière m’a conduit à travers tant de niveaux dans la photographie de presse.

 

Un message pour les jeunes qui veulent exercer comme photographe de presse ?

 

C’est un métier qui exige beaucoup d’attention, de travail acharné et de détermination. Vous devez toujours être aux aguets, à l’heure et connecté, car à tout moment quelque chose peut se produire. Il y a aussi de la concurrence avec d’autres groupes de presse et chacun est déterminé à faire les breaking news ; il faut donc pouvoir notifier la nouvelle et se démarquer. Et comme pour tous les métiers, il faut de l’amour et de la passion.