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PME Story - Julian Thomas de Lakaz A Samy : «Les dettes se sont accumulées mais…»

Petites entreprises, jolies idées. Des histoires de courage et d’inventivité.  Des récits de résilience et de ténacité pour tenir ferme face au confinement, à la Covid-19. Comme celui de Lakaz A Samy, mené par Julian Thomas, diplômé de l’école hôtelière et jeune entrepreneur de 25 ans. Au menu de son business : des paellas servies à la maison, du live cooking et du catering pour tous les événements. Une petite affaire qui fonctionnait bien. Et puis, il y a eu le lockdown. La machinerie s’est arrêtée subitement. Il a fallu composer pour continuer d’avancer et ne pas sombrer. Comment ? Il nous dit tout.

 

Des décisions difficiles. «C’est une petite entreprise familiale, avec des petits moyens. On compte beaucoup sur les événements, sur le live cooking, et quand le couvre-feu a été décrété, les annulations se sont enchaînées. Il a fallu faire face, attendre un mois pour avoir le Work Access Permit (WAP) afin de pouvoir, au moins, faire des livraisons. J’avais des personnes qui bossaient avec moi en free-lance, j’ai dû arrêter de faire appel à elles. Je livrais mes paellas dans des poêles, j’ai dû le faire dans des take-aways. Moi qui, d’habitude, étais en cuisine et m’occupais de la partie marketing, j’ai dû prendre les commandes, faire les livraisons : tout gérer. Il a fallu être sur tous les fronts et prendre les décisions qui s’imposaient pour faire tourner l’entreprise.»

 

Des sacrifices. «Avec le confinement, ça a été trois mois de galère. Je n’ai pas touché de salaire et les dettes se sont accumulées.»

 

Une lueur. «Malgré tout cela, je me dis que ça a été une blessing in disguise. Ce temps m’a permis d’être plus présent sur les réseaux sociaux, de faire des posts, de faire encore plus parler de Lakaz A Samy. Et j’ai touché beaucoup plus de personnes. Alors, les commandes ont repris et les choses vont nettement mieux. Même si tout n’est pas gagné : on remonte un peu la pente.»

 

L’avenir. «Je le vois avec beaucoup de positivité. Pour ça, il faudra travailler dur, c’est sûr, mais j’ai la volonté qu’il faut. J’espère pouvoir embaucher quelqu’un à plein temps et continuer à me former. D’ailleurs, je vais participer au Marketing Scheme proposé aux PME par le gouvernement : je trouve que c’est bien. J’ai un autre projet, même si ce n’est pas forcément pour maintenant, mais j’y travaille : un concept de fine dining, de la cuisine mauricienne mais revisitée…»

 

Pour retrouver Julian Thomas et ses créations miam, likez sa page Lakaz A Samy sur Facebook.