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Piton/Rivière-du-Rempart : Sur le rythme d’une non-campagne

Business as usual. Pas de réunions nocturnes, pas de mobilisation soukou-soukou. Le porte-à-porte ? Ce n’est pas pour l’instant, annonce-t-on du côté des activistes du MSM et du PTr qui œuvrent au sein de la circonscription de Piton/Rivière-du-Rempart (la nº 7). Là où il est prévu qu’il se tienne une partielle. Là où il est envisagé, en même temps, que ne se tienne pas cette partielle (avec dissolution du Parlement et organisation des législatives). Alors que les spéculations vont bon train, les deux principaux partis qui ont affiché leur désir de se lancer dans cette joute électorale (le MMM et le PMSD joueront les spectateurs… actifs) n’ont pas encore dévoilé les noms de leurs candidats. Un suspense de courte durée. Dans quelques jours, le 17 août, aura lieu le Nomination Day, jour où les potentiels candidats devront s’enregistrer.

 

Pour Yasheel Aukhojee, membre de la Régionale au nº 7 du MSM, il faudra cet événement afin que la campagne débute. Si des rumeurs se font persistantes sur son investiture pour ces élections, lui, ne se prononce pas. Il serait heureux, dit-il, de cette possibilité de servir son pays. Mais ce membre actif de la circonscription n’a pas encore lancé les traditionnelles activités de campagne : «Il y a eu le congrès du 2 août, depuis on attend. Je suis sur le terrain tous les jours parce que j’habite le Nord. Mais il n’y a rien d’organisé.» Au niveau de la Régionale du MSM, c’est une amorce timide d’intérêt qui a permis l’organisation du congrès du 2 août, où Pravind Jugnauth a lancé officiellement la campagne électorale, mais depuis le soufflé est retombé comme un baja qui a raté son bain d’huile chaude : «On ne sait pas si cette partielle aura lieu ou pas, au final. Alors, on ne va pas investir de notre temps pour rien», confie un des membres du groupe, qui attend le Nomination Day.

 

Au PTr, un peu plus d’engouement. Même si le doute est bien présent : «On se dit que de toute façon, ce sera du travail fait pour une élection, qu’elle concerne notre région ou tout le pays», affirme un sympathisant du Labour. En plus, ça réveille la fièvre des Rouges dans la région, confie notre interlocuteur : «Ces dernières années, c’était le sommeil. Mais là, ça bouge. Et c’est une bonne chose. On reprend confiance. Nou kone ki pou bann zeneral Navin pe revinn o pouvwar.» Si la partielle a lieu, la campagne qui s’ensuivra donnera des indications sur les possibilités d’alliance, les koz-koze, les rapprochements, estime un observateur politique proche des Mauves : «Il n’y a rien de mieux qu’une campagne afin de deviner les stratégies des uns et des autres pour les législatives.» Un avant-goût de ce qui viendra à l’échelle nationale au niveau des koz-koze : «Le MMM et le PMSD, s’il y a partielle, balanceront d’un côté ou de l’autre. Impossible que Paul Bérenger et Xavier Luc Duval ne soient que des spectateurs.»

 

Pour l’instant, au nº 7, c’est business as usual…