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Nouveau centenaire : Issac Jan Mahomed raconté par sa petite-fille

C’est entouré des siens qu’Issac Jan Mahomed a fêté ses 100 ans le mercredi 23 septembre.

Il a soufflé ses 100 bougies entouré de ses enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants. À cette occasion, sa petite-fille Zulekha Jan Mahomed brosse le portrait d’un homme généreux, travailleur et pieux, pour qui la famille passe avant tout.

Il est un roc, un pilier pour sa famille. Au cours de toutes ces années, Issac Jan Mahomed n’a jamais cessé d’être un modèle pour ses enfants, petits-enfants, proches et amis. C’est donc avec une grande émotion que tous se sont réunis autour de lui, le mercredi 23 septembre, pour célébrer ses 100 ans lors d’une cérémonie qui a eu lieu au Razzak Mohammed Centre de Phoenix. Un événement important qui visait à rendre hommage à un homme connu et reconnu pour son grand cœur.

 

Aux yeux de sa petite-fille Zulekha Jan Mahomed, il a toujours été présent pour sa famille mais aussi pour les autres. «Il a de tout temps été très généreux. Il était toujours prêt à aider ceux qui en avaient besoin. La prière est un élément indispensable de sa vie. C’est quelque chose qu’il ne raterait pour rien au monde. C'est un homme religieux, il aime sa famille et a toujours voulu que celle-ci soit unie. C'est un homme ouvert d'esprit. Il aimait évoluer dans la vie et être indépendant. Par la grâce de Dieu, il est en très bonne compagnie puisqu'il est toujours avec nous aujourd'hui», confie-t-elle.

 

Une vie qui a été bien remplie, faite de hauts et de bas mais au cours de laquelle Issac Jan Mahomed est toujours resté fidèle à lui-même. «C’est un vrai hard-worker. Toujours très discipliné et ponctuel.» Né le 23 septembre 1920 à Midlands, il a arrêté l’école très jeune avant de commencer à aider son père comme coupeur de canne. Un métier difficile qu’il a exercé pendant de nombreuses années au moulin de Britannia. Lorsqu’il épouse Bibi Aleemah Salauroo à 19 ans, il devient très vite père de famille. Aujourd’hui, Issac Jan Mahomed est entouré de cinq enfants, 17 petits-enfants et trois arrière-petits-enfants. Une famille nombreuse qui le rend extrêmement fier.

 

Au cours de son parcours, l’homme a aussi endossé l’uniforme. De 1947 à 1950, raconte sa petite-fille, il a intégré l’armée britannique, rejoignant la police militaire. De 1964 à 1980, il a travaillé comme ramasseur d’ordures pour la municipalité de Vacoas/Phoenix où il a participé à la pose de la première pierre de la municipalité en 1979. Outre son amour pour le travail, le social a aussi tenu une place importante dans sa vie. «Il a aidé à mettre sur pied un bureau de poste dans la localité de Mesnil qui est situé face à la mosquée du Mesnil. Son ami Goolam Peerbaccus et lui ont également fondé et construit la mosquée de Castel. C'était un travailleur très acharné.»

 

Depuis qu’il a pris sa retraite, Issac Jan Mahomed se consacre à ses passe-temps et à sa paisible vie. «Il aime faire sa prière, regarder les informations et marcher un peu tous les matins, même si depuis le confinement, il ne peut plus trop le faire. Ses plats préférés sont le minn fri, le riz avec du dholl et le poisson cateau. Nous sommes vraiment fiers de l’avoir encore avec nous», lance Zulekha Jan Mahomed qui, comme les autres membres de sa famille, espère pouvoir profiter de sa présence pendant encore de longues années.