• Étoile d’Espérance : 26 ans d’engagement, de combat et d’espoir
  • Arrêté après l’agression d’un taximan : Iscoty Cledy Malbrook avoue cinq autres cas de vol
  • Golf : un tournoi caritatif au MGC
  • Le groupe PLL : il était une fois un tube nommé… «Maya L’Abeille»
  • Nilesh Mangrabala, 16 ans, septième victime de l’incendie du kanwar à Arsenal - Un rescapé : «Se enn insidan ki pou toultan grave dan nou leker»
  • Hippisme – Ouverture de la grande piste : les Sewdyal font bonne impression
  • Sept kendokas en formation à la Réunion
  • Plusieurs noyades et disparitions en mer : des familles entre chagrin et espoir
  • Mobilisation du 1er Mai : la dernière ligne droite avant le grand rendez-vous
  • Le PMSD secoué : démissions, rumeurs et confusion…

Noël : mes meilleurs souvenirs d’enfance…

On a tous en nous un souvenir d’enfance lié à Noël : un cadeau, une anecdote, une fête… Et même une fois adulte, ces moments sont encore vivants dans nos mémoires. Quels sont vos meilleurs souvenirs d’enfance de Noël ? C’est la question que nous avons posée à deux interlocuteurs qui ne cachent pas avoir gardé leur âme d’enfant.

 

«Quand je pense aux fêtes de Noël de mon enfance, je ne pense pas aux cadeaux mais au  sapin et à l’ambiance avec les voisins. Mon papa emmenait toujours un sapin naturel à la maison. Toute la maison était parfumée par l’odeur qui émanait du sapin. Tout cela me manque. J’aurais aimé que mes filles puissent vivre cela. Le lendemain, tous les enfants se retrouvaient sur le chemin, tôt le matin, pour montrer leurs cadeaux aux autres. Cette ambiance et la simplicité des festivités de cette époque me manquent. Nous étions heureux et on avait beaucoup de respect pour les sacrifices que faisaient nos parents pour nous offrir les cadeaux de Noël», nous confie Carenne Mikale-Legrand.

 

Damien Poonoosamy se souvient aussi de l’aspect familial de cette célébration spéciale : «Ce n’est peut-être pas grand-chose mais mes parents nous emmenaient toujours, mon frère et moi, nous balader dans les rues de Rose-Hill le soir du 24 décembre. L’ambiance y était fantastique. Ces magasins qui semblaient ne jamais fermer, ces lumières qui étincelaient de tous les côtés, la musique qui jouait à fond faisant battre mes oreilles au rythme de mon cœur qui s’emballait, les marchands ambulants d’un côté et, de l’autre, les retardataires qui faisaient leurs derniers achats en pensant à leurs êtres chers, c’était une pièce de théâtre où chaque acteur avait sa place, s’accordant sur les gestes d’un chef d’orchestre invisible», nous raconte Damien Poonoosamy, maintenant installé au Canada.

 

Même si le temps a passé, il se souvient avec précision de ces instants pour lui inoubliables : «Le 25, c’était une autre histoire. Les petits du quartier se rassemblaient pour montrer leurs jouets. D’ailleurs, je me remémore toujours ce moment à l’approche des fêtes de fin d’année et tout ça me rend nostalgique. À cette époque, il suffisait de pas grand-chose pour être heureux. Aujourd’hui, loin de mon île, Noël est bien différent. D’abord, il faut braver le froid pour sortir de la maison et aller chez ma famille ou des amis, puis comme je suis loin du reste de ma famille, l’ambiance n’est pas la même.»