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Nicolas Veerapen, 35 ans, rend l’âme suite à un accident de la route : pluie d’hommages pour un jeune sportif passionné

Il rentrait du travail aux alentours de 13 heures, le vendredi 5 août, lorsque le drame s’est produit. Nicolas Veerapen, un habitant de Sainte-Croix, âgé de 35 ans, était à moto avec un ami, en route pour son domicile après avoir effectué des travaux d’aluminium, lorsqu’il a été victime d’un accident de la route. Il n’a pas survécu.

Les faits se sont produits sur la route principale de Bambous. Nicolas Veerapen était le passager en croupe d’un deux-roues lorsque celui-ci est en collision avec un camion à l’entrée de Médine, avant de prendre feu. Le choc de l’impact était d’une telle violence qu’il a rendu l’âme durant les instants qui ont suivi. Le pilote de la moto – un habitant de Beaux-Songes, âgé de 25 ans – a, pour sa part, été grièvement blessé. Il a été conduit d’urgence à l’hôpital Victoria, à Candos, et a été admis aux soins intensifs. Les enquêteurs attendent qu’il se remette afin d’en savoir plus sur les circonstances ayant conduit à cette tragédie.

 

La nouvelle du décès du trentenaire a plongé ses amis et proches dans le choc et la tristesse. Sur les réseaux sociaux, ils sont nombreux à lui avoir rendu hommage en lui adressant quelques mots. Aux dires de ses camarades, Nicolas Veerapen, affectueusement appelé Loulou par son entourage, était un jeune homme «qui répandait de la joie autour de lui et qui était toujours souriant». Pour certains, il était même «bien plus qu’un ami, il était un frère». Son entourage n’a pas, non plus, manqué de faire part des bons souvenirs partagés avec lui : «Merci pour tout ce que tu as fait pour moi ; pour les moments de délires, les conseils et ta manière de vivre» ; «Merci pour tout ce que tu m’as appris et d’avoir toujours cru en moi» ; «Merci pour tous ces moments que nous avons vécus ensemble. Aujourd’hui, seuls les souvenirs demeurent mais nous savons que peu importe où tu te trouves à présent, tout va bien aller pour toi.»

 

C’est également le monde du handball qui est en deuil depuis sa mort tragique car Nicolas Veerapen, rappelons-le, était un grand sportif. S’il était passionné de football depuis son plus jeune âge, il a néanmoins choisi d’intégrer l’équipe de handball de la capitale, l’ASPL 2000, il y a plusieurs années et a pris part à de nombreuses compétitions. L’un de ses anciens coéquipiers, Fabrice, le décrit comme quelqu’un de «jovial, amical et toujours très souriant. Li ti kontan badine lor terin». Lorsque l’ASPL 2000 a cessé d’exister, il a rejoint l’US Trou-aux-Biches afin de pouvoir continuer à vivre son amour pour ce sport. Plusieurs groupes de handball mauriciens ont présenté leurs condoléances à la famille et aux proches de ce jeune homme aux talents multiples.

 

À ce stade, la police enquête toujours afin de déterminer les circonstances exactes de cet accident. Le conducteur du camion, qui a quitté les lieux immédiatement après les faits, s’est livré à la police de Bambous sans tarder. Il a été soumis à un alcootest qui s’est révélé négatif. Une accusation provisoire d’homicide involontaire a été logée contre lui.

 

Les funérailles de Nicolas Veerapen, qui n’était pas marié et n’avait pas d’enfants, ont eu lieu à 13 heures, le samedi 6 août. Il laisse derrière lui des proches dévastés, plus particulièrement sa mère et ses soeurs.