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Naufrage tragique du Sir Gaëtan : les familles des victimes témoignent, questionnent et accusent

L’équipage du Sir Gaëtan, un remorqueur de la Mauritius Ports Authority (MPA), rentrait au port avec la barge L’Ami Constant, appartenant à la firme privée Taylor Smith – elle se trouvait à Pointe-d’Esny pour les travaux de nettoyage en marge du naufrage du Wakashio –, lorsqu’un tragique accident a eu lieu au large de Poudre-d’Or. Une collision entre les deux embarcations, provoquée semble-t-il par une mer complètement démontée, a fait trois morts, un disparu et quatre rescapés. Les familles des victimes rendent la MPA totalement responsable de ce terrible drame qui a eu lieu dans la soirée du lundi 31 août. Entre tristesse et colère, elles se confient…

Rudy Plassan : «Mon frère Lindsay, ce héros»

 

Lui aussi devait être sur le Sir Gaëtan ce soir-là. Rudy Plassan, qui est également employé par la MPA, allait embarquer sur le remorqueur en direction de Pointe-d’Esny lorsque son frère aîné, Lindsay, lui a déconseillé de le faire. «Il m’a dit : “Si ena problem lor la mer, fode pa ena de Plassan lor mem bato”», raconte-t-il, ému. Le frère cadet a respecté la volonté de son grand frère qui a, lui, embarqué sur le Sir Gaëtan ce jour-là. Quelques heures plus tard, c’était le drame. Et Lindsay Plassan y a laissé la vie.

 

«Mo enn marin mwa ousi. Lamor mo frer difisil pou aksepte. Mais Lindsay est un héros. Zordi mo fier pou dir ki mo gran frer inn mor an ero. Il était aussi un gentleman et un époux hors du commun», souligne Rudy. Lindsay Plassan, un habitant de Beau-Bassin, comptait 27 ans de service à la MPA. Il devait prendre sa retraite en 2022, tout comme son ami Sylvain Addison. «De kamarad sek sa», affirme Rudy.

 

En apprenant le naufrage, cet habitant de Baie-du-Tombeau a conservé un mince espoir de revoir son frère mais le destin en avait déjà décidé autrement. La dépouille de Sylvain Addison a été repêchée vers 16h10, le mardi 1er septembre. Ses funérailles ont eu lieu le lendemain. Proches, amis et collègues étaient présents en grand nombre pour lui rendre un bel hommage. Tous avaient des qualificatifs élogieux à son égard. L’entourage de Lindsay a tenté tant bien que mal de remonter le moral de sa veuve mais cette dernière est restée inconsolable. D’autant que ses deux fils sont actuellement en Australie. Ils ont suivi les rituels d’usage en direct via Internet.

 

Lors des funérailles, les proches et amis du défunt n’arrêtaient pas de se poser des questions, accusant la MPA de négligence. «Kifer inn prese pou al remork sa barz-la alor ki lamer pa ti bon sa zour-la ? Ki sann-la inn donn sa lord-la ?» se demandaient certains. D’autres étaient d’avis que «la polis bizin retras tou bann lapel ki finn ena ant lekipaz ek bann responsab MPA pou kone kifer inn fer zot sorti sa zour-la».

 

Les proches de Lindsay Plassan réclament aussi la démission du Port Master Gervais Barbeau et de son assistant Kavidev Newoor qu’ils accusent d’incompétence. «Lontan ti ena kapitenn Toy ki ti osi enn komandan. Sa de la zame inn komann enn bato», souligne un ancien employé de la MPA qui vient de prendre sa retraite et connaissait bien les victimes.

 

Des collègues de Lindsay avancent, eux, que plusieurs personnes se sont désistées pour cette mission périlleuse. «Sa dimoun kinn donn zot lord-la kone ki sa lekipaz-la zame ti pou refiz travay. Seewoo ek Addison ti sipoze fini travay. Inn fer apel zot an ranfor parski dimounn ki ti donn lord-la ti kone bizin bann dimounn ki ena lexperians pou fer sa travay-la», explique un autre collègue des défunts.

 

Lindsay Plassan et ses amis qui étaient à bord du Sir Gaëtan étaient tous des passionnés. «Li domaz ki finn ena kinn perdi lavi akoz inkonpetans enn dimounn kinn fer zot sorti alor ki lamer pa ti bon ditou», regrette un proche. Les Plassan ont déjà retenu les services d’un homme de loi et vont décider de la marche à suivre dans les jours à venir.

 


 

Shane, le fils de Sylvain Addison : «Nou espere lanket abouti»

 

Il est tourmenté. À son immense chagrin et à celui de sa famille s’ajoutent une ribambelle de questions qui demeurent pour l’heure sans réponses. Shane Addison, 24 ans, étudiant en médecine à l’Université de Maurice, veut tout savoir sur les circonstances qui ont conduit au décès tragique de son père et de deux de ses collègues – alors qu’un quatrième, le capitaine Bheenick, est toujours porté disparu – dans cet accident en mer, au large de Poudre-d’Or.

 

«Kifer inn bizin al fer sa loperasion-la ? Lamer pa ti bon ditou sa zour-la. Meteo mem ti dir pa sorti en ot mer. Kapitenn Barbeau inn dir lor radio ki pa li kinn donn sa lord-la me an tan ki Port Master, li sipoze kone ki sann-la derier sa. Nou espere lanket abouti», lâche le jeune homme d’une voix cassée par le chagrin et la fatigue.

 

La journée du mercredi 2 septembre a été très éprouvante pour lui et les siens. Dans la matinée, les funérailles de son père ont eu lieu à la demeure familiale, à Sainte-Croix. Proches, amis, voisins et collègues étaient nombreux à venir rendre un dernier hommage à cet homme de 62 ans, qui comptait 27 ans de service à la MPA. Depuis le drame, Anita, l’épouse de Sylvain Addison, une coach sportive de 53 ans, est complètement «down», alors que sa fille Tania, 31 ans et prof de français, essaie de «keep up» malgré les événements tragiques. «Le décès tragique de mon père est un choc terrible pour toute notre famille», souligne Shane.

 

Le jour du drame, Sylvain Addison s’est rendu au travail à 6h30. «Il devait faire le day duty seulement», explique Shane. Le sexagénaire travaillait comme skipper au sein de la Marine Operations Unit de la MPA. Ce matin-là, il a pris le petit déjeuner en compagnie de son épouse avant de prendre la route sur sa moto. «Mo ti ankor lor lili sa ler-la. Monn tann li ale lor so motosiklet», explique Shane.

 

Quand Sylvain Addison n’est pas rentré dans l’après-midi, sa famille ne s’est pas inquiétée car il faisait souvent des heures supplémentaires. Ce n’est que vers 6 heures, le mardi 1er septembre, que ses proches ont appris la terrible nouvelle du naufrage. Et deux heures plus tard, ils ont eu la confirmation de son décès. À 10 heures, Shane et sa mère ont la lourde responsabilité de procéder à l’identification de la dépouille. Outre son chagrin d’avoir perdu un des siens dans des circonstances si tragiques, la famille dénonce le manque d’information de la part de la MPA sur ce terrible drame.

 

«Ziska ler, personn MPA pankor koz ek nou. Aswar-la, personn pann inform la fami de seki finn arive. Pourquoi le Sir Gaëtan est-il sorti ce soir-là ? Est-ce que la NCG a su que l’équipage était en difficulté ? Si seki nou pe tande vre, li grav. Larzan ki MPA pe dir li pou done-la pa pou retourn mwa mo papa ni ranplas li. Mo papa ek so trwa koleg ti viv kouma enn fami. Pou le moman, nou fami san repons me nou espere gagn bann respons-la selma», précise Shane.

 

Sa priorité pour le moment, dit-il, est de terminer ses études. Il a des examens dans deux semaines. Ce n’est qu’après que les siens et lui vont décider de la marche à suivre. En attendant, Shane tient à rendre un vibrant hommage à son père, un homme «exemplaire». «C’était quelqu’un de très simple. Il passait son temps libre dans son poulailler. Il aimait aussi les sorties en famille. Il était très apprécié de son entourage.» Sylvain Addison devait prendre sa retraite en 2022. «Li ti anvi relax inpe parski li pann preske pran konze pandan boukou lane.»

 

Le jeune homme confie que son père a commencé au plus bas de l’échelle à la MPA. «Linn koumans par pas balie dan lepor. Li ti enn hard worker. Li pa ti pares. Li ti pe travay mem konze piblik ek pou bann fet. Linn bien travay dan so lavi. Linn fer boukou sakrifis.» Il ajoute, de la tristesse dans les yeux : «Mon père s’est donné tous les moyens pour réussir. Il a, entre autres, suivi des cours à l’école navale en compagnie de so bon kamarad Lindsay Plassan.» Aujourd’hui, les deux hommes sont tous deux partis tragiquement. Laissant des familles éplorées derrière eux.

 


Madhuri, l’épouse de Sujit Seewoo : «Mo ti dir li enn zour ou travay pou touy ou»

 

Tristesse, colère, amertume, sentiment d’injustice… Les émotions tourbillonnent dans la tête de celle qui vient de perdre son époux dans des circonstances tragiques. Madhuri, 41 ans, a du mal à se retrouver, à tenir le coup, depuis la mort de son mari Sujit Kumar Seewoo, 52 ans, suite au naufrage du Sir Gaëtan.

 

L’homme travaillait comme ingénieur à la MPA où il comptait 22 ans de service. Il y avait fait ses débuts en tant que mécanicien, avant de faire des études à l’école navale et de gravir les échelons. Il venait de terminer des cours de Ship Surveyor en ligne et voulait suivre d’autres formations mais sa carrière a pris fin sur une note tragique.

 

C’est en vérifiant sa page Facebook, au matin du mardi 1er septembre, que Madhuri a appris la terrible nouvelle. «C’était vers 5 heures. J’ai appris que le remorqueur sur lequel travaillait mon époux avait eu un accident à Poudre-d’Or. J’ai eu le choc de ma vie. Paniquée, j’ai téléphone à mon entourage après avoir réveillé mes enfants.» Le couple, qui habite à Valton, a trois enfants : Deevesh, 20 ans, qui doit prendre part à ses examens du HSC dans quelques mois ; Venita, qui a vu le jour de son 18e anniversaire, en ce 1er septembre, se transformer en cauchemar, et qui siégera, elle, pour les prochains examens du SC ; et Vignesh, 12 ans, qui est en Grade 7.

 

Après avoir eu connaissance de l’accident en mer, Madhuri et sa famille ont voulu avoir plus d’informations. «Nou ti telefonn MPA me personn pann pran. Mo garson ek mo bofrer inn al MPA ver 6 zer. Mo frer ek mwa nou ti al lopital me mo bolom pa ti laba. Se ver 8 er ki nounn gagn nouvel so lamor. Enn sok terib sa», raconte l’habitante de Valton. Elle repense à la dernière conversation qu’elle a eue avec son époux la veille, vers 17h45. «Li ti dir mwa pa korek ditou. Lamer ti move. Lapel-la ti koupe apre. Mo ti telefonn li me pann gagn li ditou. Rezo pa ti bon. Mo pann telefonn li ankor sa swar-la.» Elle s’est mise au lit vers 22 heures mais sa nuit a été très mouvementée : «Mo somey inn kase plizir fwa parski mo misie pa ti ankor vini.»

 

Le soir du drame, Sujit n’était pas supposé travailler. La veille, il avait fait le night duty et le mardi 1er septembre, il devait faire le day duty. Il est rentré chez lui vers 7h05, le lundi 31 août, avant de repartir travailler cinq minutes plus tard. «Il m’a dit qu’il devait se rendre à Pointe-d’Esny. Il a juste eu le temps de se brosser les dents, de boire une tasse de thé et de manger deux biscuits. On n’arrêtait pas de l’appeler sur son portable», se souvient Madhuri.

 

Elle regrette que son époux ne l’ait pas écoutée ce matin-là. «Mo ti dir li pa al travay ankor. Linn dir mwa li bizin ale. Monn dir li : enn zour ou travay pou touy ou. Premie fwa mo dir li sa. Linn dir mwa travay sa, li pa kapav refize. Li ti tro kontan so travay. Si li ti ekout mwa, li ti pou ankor la zordi. Sujit inn touzour donn de penn dan so travay.» Madhuri précise que son époux était toujours disponible lorsque la MPA avait besoin de lui. Deevesh acquiesce : «Il était un hardworker. Il travaillait presque tous les jours. Il n’y avait pas de fêtes pour lui. Il a d’ailleurs travaillé le soir de la fête pour mes 20 ans.» Son père, ajoute-t-il, «pa merit seki finn ariv li».

 

Aujourd’hui, Madhuri ne mâche pas ses mots vis-à-vis du management de la MPA qu’elle accuse de négligence : «Kifer MPA inn fer zot sorti sa swar-la ? Mo invit bann reskape koz la verite. Zot bizin pa per pou rakont tou seki finn pase. Zot bizin pa kasiet okenn linformasion. Zot inn manke mor zot ousi. MPA inn obliz zot fer sa travay-la. Eski sa loperasion-la ti enn priorite ? Kifer pa ti al fer sa landemin gramatin ?»

 

La jeune veuve avance également que le rapport d’autopsie indique que son époux est mort vers 3h25. «Nou anvi kone si bann lotorite inn fer seki bizin pou rod li aswar-la kan so bato inn fer aksidan. Nou finn aprann ki zot inn gagn problem ver 19h30. Nou anvi kone kinn arive tou sa letan-la. Li ti enn bon nazer me lamer ti tro move sa swar-la. Nou tann dir ki a enn moman, elikopter ti aret anvole akoz pa ti ena ase lesans. Eski vremem coast guard inn rod li apre sa ?» se demande-t-elle.

 

Madhuri, qui gère un magasin, ne sait pas comment faire bouillir la marmite après ce terrible drame. Ce qui est sûr, dit-elle, c’est que la compensation annoncée par le Chairman de la MPA «pa pou ramplas mo misie». Ce dernier et le Port Master lui ont parlé lors des funérailles de son époux mais «mo ti dan sok mo pann tro konpran ki zot inn dir mwa». Elle attend la fin des rites funéraires pour décider de la marche à suivre. Sa famille n’écarte pas la possibilité de poursuivre la MPA pour négligence.

 


Irfaan, le fils de Moswadeck Bheenick : «Nous vivons dans l’angoisse»

 

L’attente est longue et terrible, d’autant qu’ils s’attendent au pire. À mesure que le temps passe, l’espoir diminue pour les proches du capitaine Moswadeck Bheenick, porté disparu depuis le naufrage du Sir Gaëtan au large de Poudre-d’Or, le lundi 31 août. À l’heure où nous mettions sous presse, les recherches pour retrouver cet homme de 54 ans n’avaient toujours rien donné.

 

«Nous vivons dans l’angoisse. Notre espoir de revoir mon père vivant diminue au fil du temps qui passe», souligne Irfaan. Ce jeune homme de 20 ans se trouve actuellement en Afrique du Sud où il fait des études pour devenir pilote aérien. C’est par sa mère qu’il a appris la terrible nouvelle de la disparition de son père. Choqué, il a voulu croire à une mauvaise plaisanterie jusqu’à ce que des amis commencent à lui envoyer des messages de soutien. «C’est à ce moment-là que j’ai commencé à réaliser l’ampleur du drame.»

 

La veille, père et fils s’étaient parlés au téléphone. «Il m’avait dit qu’il devait aller faire un remorquage. Une routine pour lui. Il aimait énormément son travail», confie Irfaan. Son père comptait 21 ans de service à la MPA. «Mon papa était un passionné de la mer, de bateau et de navigation. Mo panse linn fer seki bizin fer dan so duty kapitenn Sir Gaëtan. Mo sipoze ousi ki linn make sure zot tou or de danze sa swar-la.»

 

Le jeune homme décrit son père comme «enn papa solid ki ti bien kosto». Il ajoute que ce dernier était «un vrai patriote qui ne refusait jamais de travailler car son but était toujours d’aider son pays». Irfaan ne comprend toutefois pas pourquoi son père et les membres de son équipage ont reçu des instructions pour cette mission, alors que la météo avait déconseillé les sorties en mer : «Li unfair inn fer zot travay dan bann kondision parey selma. Kifer inn bizin al fer sa travay-la sa zour-la ?»

 

Les jours qui passent n’arrangent pas la situation du jeune homme. Sa mère est également rongée par l’angoisse et une liste d’interrogations. «Mo papa ti touzour panse avan li fer enn zafer. A-t-il pu se mettre à l’abri ? Si cela n’a pas été le cas, il est mort en faisant ce qu’il aimait», lâche Irfaan avec tristesse. Son cousin Nabeer Toorabally n’est pas resté les bras croisés. Ce jeune homme de 30 ans a consigné une Precautionary Measure au poste de police du port, le mercredi 2 septembre.

 

Il accuse la MPA de «négligence criminelle» dans sa déposition. Il dit également craindre l’éventualité que des responsables de cet organisme, à savoir le Chairman Ramalingum Maistry, le directeur général Shekur Suntah, le Port Master Gervais Barbeau et le Deputy Port Master Kavidev Newoor, «manipulent des informations importantes» afin que la vérité n’éclate pas après ce terrible drame.

 


 

Les recherches toujours en cours pour retrouver le capitaine

 

Bientôt une semaine depuis que le remorqueur Sir Gaëtan a fait naufrage au large de Poudre-d’Or. À l’heure où nous mettions sous presse, les recherches étaient toujours en cours afin de retrouver le dernier marin disparu – le capitaine Moswadeck Bheenick. Les corps sans vie des membres d’équipage Sylvain Jimmy Addison, Sujit Kumar Seewoo et Lindsay Plassan ont, eux, été repêchés. Les recherches pour retrouver le capitaine démarrent quotidiennement à 6 heures, avec un important déploiement des commandos de la National Coast Guard – à bord de pirogues, de Fast Interceptor Boats, de Heavy Duty Boats et du Defender, entre autres. Ils sont aidés de la Police Helicopter Squadron et du Groupe d’intervention de la police mauricienne. Le Dornier et le CGS Barracuda sont également mis à contribution pour l’opération. D’après le commissaire de police Khemraj Servansing, la zone de recherches a été étendue, avec des conditions météorologiques plus favorables, ce qui facilite l’opération. Toutefois, celle-ci n’a pas encore porté ses fruits.