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Mpox : alerte élevée, propagation et Maurice préparée

Ne paniquons pas, il n’y pas encore de cas chez nous ! Mercredi, l’Organisation mondiale de la Santé a déclenché son plus haut niveau d’alerte au niveau international face à la résurgence des cas de mpox en Afrique. Toute une vigilance, d’autant plus qu’en fin de semaine, les premiers cas de cette maladie – qui fait cause des éruptions cutanées sur plusieurs parties du corps, avec fièvre, douleurs, complications et même décès dans certains cas – ont été détectés hors d’Afrique, notamment au Pakistan et en Suède. Et dans ce dernier pays, il semble que ce soit un variant plus virulent qui aurait été détecté. 

Vendredi, le ministère de la Santé d’ici a animé une conférence de presse pour faire le point. Le ministre Kailesh Jagutpal, tout en disant d’emblée que pour le moment, il n’y a aucun cas de variole du singe à Maurice (c’était aussi le cas à l’heure où nous mettions sous presse) a confirmé : «Un protocole existe depuis 2022 et, cette année, nous avons eu 1 000 doses de vaccin qui expirent dans dix ans. Donc, ne paniquons pas.» Il a aussi dit que la situation «est très différente par rapport à ce qui s’est passé avec le Covid-19. Nous avons déjà des vaccins où nous pourrons protéger les personnes et leur entourage, et le mode de transmission de ce virus est différent.» Il devait aussi souligner que ce nombre de vaccins est suffisant et qu’il faudra suivre ce qui se passe en Afrique. Au niveau de l’aéroport et du port, les officiers du ministère ont dit qu’il y a tout un protocole déjà en place, avec une observation accrue à l’aide de scanners, avec aussi un couloir d’isolation pour ceux qui débarquent avec des symptômes de la maladie, ainsi que trois semaines d’observation pour les personnes venant de pays à risque, avec traitements et isolation si les symptômes apparaissent chez elles.

 

Les symptômes du mpox sont des éruptions cutanées, parfois douloureuses sur plusieurs parties du corps, notamment les mains, les pieds, le visage et les parties génitales. Le tout accompagné de fièvre, de maux de tête et de courbatures. Le nouveau variant, plus virulent, donne, lui, des éruptions cutanées sur tout le corps. Les modes de transmissions sont : par voies respiratoires, par voie sexuelle et, surtout, au contact de la peau, entre une personne infectée et une autre non infectée.