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Manifestation du 11 juillet : «Se zis enn reklam»

Des enfants battant du tambour. Une ravann, une maravann, des danseurs. Des jeunes femmes portant des chaînes. De la musique, des slogans, des cris du cœur. Des Mauriciens excédés, fatigués de la gestion politique. Des citoyens rêvant d’un changement, d’équité, de responsabilité, d’intégrité et de justice sociale. C’était hier, samedi 11 juillet, dans les rues de la capitale. Ils étaient nombreux à s’être déplacés pour la manifestation organisée par le mouvement Kolektif Konversasion Solider, qui est né pour tenter de contrer les amendements aux lois dans le sillage de la Covid-19.

 

Des familles, des individuels, des citoyens engagés, des politiciens de l’opposition… Masqués, motivés. Le poing levé. Les pancartes brandies. Répétant, infatigables : «Dominer nou pa le», «Pansion nou drwa», «Aret fer dominer ar travayer», «Diktater nou pa le», «Kapitalis ki bizin fer sakrifis, «Lekip Ali Baba ek so 40 voler bizin lev pake ale», entre autres. Appelant au contrôle des prix, à la sécurité d’emploi, aux retours des Mauriciens bloqués sur les bateaux de croisières… Demandant à être entendus, vus, reconnus et respectés.

 

Pour Ashok Subron, un des organisateurs de cette marche, la mobilisation, «ena plizir milie dimounn», a permis de comprendre une chose : «Lepep Moris, na pa enn lepep soumett.» Face à ce succès, il le dit, il sera question de «mobilisation permanente» : «Sa se zis enn reklam sa. Nous maintiendrons la pression et nous appelons à manifester dans les différentes régions.» Pour lui, les maîtres-mots de ces mouvements de protestation sont le désir pour la vie, la solidarité et la liberté.