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L’Atelier Mo’Zar : et après Rio ?

Après les prestations brésiliennes, la délégation musicale est rentrée sous plein d’applaudissements.

Ne croyez pas qu’ils vont se reposer ! Car après les événements musicaux intenses au Brésil, les musiciens de l’Atelier ne vont pas aller dormir. Loin de là, car les activités internationales sont encore et toujours d’actualité pour ces jeunes !

Une arrivée triomphale. Le vendredi 28 juin, les musiciens de l’Atelier Mo’Zar rentraient au bercail mauricien après près d’une semaine d’émotions fortes et musicales au Rio Das Ostras Jazz and Blues Festival, au Brésil. Le tout sous les applaudissements de leurs proches. Certains jeunes musiciens ont même eu le temps de s’asseoir et de jouer un peu de ravanne avant d’aller faire un gros hug à leurs proches.

 

Bref, malgré la fatigue, tout ce beau monde est revenu content, après plusieurs concerts lors de ce festival. Y compris pour l’ouverture lui-même où la musique sega jazz a eu droit à une standing ovation ; les Brésiliens ayant même eu l’occasion d’apprécier La Rivière Tanier. Puis, il y a eu la grande nuit de concert sur la grande scène du festival, sans oublier un petit jam improvisé sur la plage et des échanges avec les autres participants du festival.

 

Mais aujourd’hui, on est bien tentés de leur demander : et maintenant ? Réponses de la part du président de l’Atelier Mo’Zar, Clyde Augustin, qui se remet, comme ses pairs, de ses émotions après l’aventure brésilienne : «Oh, mais la route et les activités continuent. Rio n’est qu’une partie de notre projet Fly me to the moon. Nos musiciens ont encore des choses à l’international. Par exemple, Jazzy Christophe est déjà à Boston avec la directrice de l’Atelier,Valérie Lemaire, pour une summer plage (NdlR : en juillet 2018, ce jeune homme avait reçu une bourse à l’école de musique de Berklee) jusqu’en août. De plus, huit musiciens iront en stage du 6 au 25 juillet, à nouveau à Peruglia en Italie, comme l’année dernière.»

 

Clyde Augustin précise : «C’est un travail continu, que nous avons entamé depuis un moment avec nos partenaires, pour notre projet Fly me to the moon, qui va donc se poursuivre. Mais nous allons attendre que tout le monde revienne dans quelques mois, pour décider de la marche à suivre, et continuer dans cette optique d’apprentissage et d’épanouissement musicaux et humains de nos élèves.» 

 

Direction donc l’Italie et les États-Unis pour les jeunes en question. Comme quoi, l’aventure des Mo’mo est loin d’être finie…