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L’arche de Noé… mie

La jeune femme et ses amours.

Cette Française installée à Maurice depuis quatre ans projette d’ouvrir son refuge animalier au grand public afin que ce dernier puisse lui emmener les bêtes abandonnées, blessées ou maltraitées ou lui signaler des cas dont elle ira s’occuper elle-même. Cette spécialiste du comportement animalier a déjà une cinquantaine d’espèces dans son sanctuaire, dans l’Ouest. Rencontre.

Elle est un peu aux animaux ce que l’Abbé Pierre était pour les sans domicile fixe. «Je suis dans mon petit monde avec les animaux», souligne Noémie Barragan d’une voix émue qui traduit son amour pour les bêtes. La jeune Française, qui aura 30 ans le 1er novembre, a même un refuge animalier dans l’Ouest, qu’elle compte ouvrir au grand public à la fin du mois d’octobre. Les gens pourront y déposer des animaux blessés, abandonnés ou maltraités ou lui signaler les cas pour qu’elle aille elle-même les chercher. Cette ancienne directrice d’une agence de mannequins est éthologue – spécialiste du comportement des espèces animales – depuis sept ans. Et elle a fait beaucoup de bénévolat dans le domaine avant de réaliser définitivement son rêve.

 

«Ça change de la Noémie de Paris. Je n’ai plus besoin de me maquiller», lance-t-elle, souriante. La jeune femme est originaire de Fontainebleau, au sud-est de Paris, plus connue comme la ville du cheval. «Mes parents ont toujours voulu d’un garçon. Petite, j’étais toujours en salopette. J’ai également fait beaucoup de sports de combat, notamment la boxe anglaise et le judo. J’ai aussi pratiqué l’équitation», souligne la jeune femme. Aujourd’hui, elle a trouvé son domaine : «Je me sens mieux avec les animaux.»

 

Noémie Barragan s’est installée à Maurice avec son ex-petit ami, il y a quatre ans. Mais elle n’est pas partie lorsque leur route s’est séparée. Elle a d’abord fait beaucoup de sauvetage d’animaux malades ou blessés, avant d’ouvrir son refuge avec des bénévoles et sponsors. Aujourd’hui, les animaux sont, dit-elle, «très protecteurs vis-à-vis de moi».

 

Dans son refuge, il y a déjà une cinquantaine d’espèces animales dont un dromadaire, 14 chevaux, 17 chiens qui s’appellent, entre autres, Dodo, Beige et Attila, des chats et un singe, un perroquet ararauna, une chèvre, un paon, des poules, un cochon et un sanglier. «Chaque animal a une histoire», précise la jeune femme qui a également une structure équestre où elle donne des cours d’équitation à des personnes de toutes les classes sociales afin de rendre ce sport plus accessible. Elle est aussi devenue végétalienne depuis un an. «Je me sens mieux. Je suis beaucoup plus en forme», dit-elle.

 

Noémie Barragan a, par ailleurs, eu l’occasion de plaider la cause animale durant le tournage de Lockdown Island, une télé-réalité. C’est au sein de sa famille, dit-elle, qu’elle a appris le sens du respect. «On m’a toujours appris à défendre la voix des sans voix. Je déteste l’injustice», précise la Française qui n’a que des bonnes intentions envers nos amis les bêtes.