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Jour J-1 : ça s’active en coulisses

Daniella Bastien, Sarat Lallah et Julien Tuyau redoublent d'efforts.

C’est la dernière ligne droite. Afin de convaincre le maximum d’électeurs, les partis politiques donnent le tout pour le tout. Derrière le rideau, c’est l’effort maximum pour les équipes de campagne.

La marmite politique bouillonne. Dans quelques jours, la population mauricienne sera appelée aux urnes pour élire son prochain gouvernement. Plus les jours approchent, plus la campagne électorale s’intensifie. Les partis politiques, eux, sortent l’artillerie lourde, donnent le tout pour le tout et abattent leurs dernières cartes. Alors qu’ils entament la dernière ligne droite de cette campagne électorale, rien n’est laissé au hasard. Dans les QG, la mobilisation est à son maximum.

 

Des meetings aux réseaux sociaux, en passant par les séances de porte-à-porte, les candidats se bousculent dans cette course à l’investiture. En ce moment, pas de répit. Faire campagne ces jours-ci, c’est presque comme du sport. Derrière les candidats, toute une équipe de petites mains s’active pour veiller à ce que tout se passe bien. Il y a les responsables de communication, les Campaign Managers, les spécialistes de campagne, ceux chargés des réseaux sociaux, les agents et les activistes. Une grosse équipe qui investit et laboure le terrain du matin au soir.

 

Au MMM, ils sont plus que jamais motivés, lance Daniella Bastien, responsable de communication du parti. «Nous avons un programme. Nous avons un système qui fonctionne. Tout est en place» pour le jour décisif. Les journées s’enchaînent à un rythme effréné. «Nous enchaînons avec les meetings, les congrès et les porte-à-porte. La politique se fait avec les pieds et la bouche. Nous privilégions les rencontres sur le terrain.» Les journées de Paul Bérenger, comme tous les leaders politiques, ressemblent à des marathons. «Jeudi dernier, il a enchaîné quatre sorties. Un congrès, une émission radio et deux meetings. Il se réveille très tôt, lit les journaux avant de sillonner les différentes circonscriptions. Il est très occupé mais il va très bien», assure Daniella Bastien.

 

Du côté de l’Alliance Nationale, on y va à fond aussi. Alors qu’on emprunte le dernier tournant, le parti donne un coup d’accélérateur à la campagne. Malgré des moyens limités, affirme Sarat Lallah, Campaign Manager au niveau national, les différents partenaires mettent le paquet pour marquer leur présence sur le terrain et ainsi convaincre le maximum d’électeurs possible. «Nous avons aujourd’hui notre grand meeting à Quatre-Bornes. Avec les deux jours de congé public, organiser la logistique pour le transport a été un véritable casse-tête. Heureusement, nous pouvons compter sur les volontaires. Nous n’avons pas de doute que ce sera la grosse foule.»

 

Chez les Rouges et les Bleus, on affiche la confiance. Dans les différentes circonscriptions, les équipes se démènent pour assurer leur présence. «On accélère. On met le paquet. On a un nombre conséquent de réunions et de congrès. Le Dr Navin Ramgoolam, dont les journées sont intenses, multiplie les sorties.» Au quartier général, tout le monde s’active. L’organisation de toutes les activités autour de cette campagne demande savoir-faire et précision. «Nous sommes en train de peaufiner tout ça. Il faut dire que l’entente entre les trois partenaires est parfaite.»

 

Au sein de l’Alliance Morisien, on joue aussi le tout pour le tout. On affûte ses armes et on quadrille le terrain à coups de rassemblements politiques aux quatre coins du pays. Autour de Pravind Jugnauth, qui multiplie les discours à travers le pays, et des candidats, une armée de petites mains qui s’agitent et s’activent pour mettre toutes les chances de leur côté. Pravind Jugnauth, comme les autres leaders, a de longues journées marathon. «Il est là très tôt et repart très tard. Il est dans sa circonscription et partout ailleurs», lance Julien Tuyau, un des responsables de la campagne. En ce moment, poursuit-il, l’équipe redouble d’efforts sur le terrain. «Malgré notre optimisme, nous accentuons les efforts. On travaille sans relâche. Toute la logistique est en place pour notre grand meeting d’aujourd’hui à Vacoas.»

 

Un dernier forcing avant l’heure de vérité le vendredi 8 octobre.